Lydie Pongault « Que la jeunesse s’approprie les jeux et les vive pleinement »

Mardi 8 Septembre 2015 - 19:45

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Après la tenue du forum du cinquantenaire, de la soirée de gala et de la cérémonie d’ouverture réussis des onzièmes Jeux Africains, la présidente de la Commission mémorable du cinquantenaire, animation culturelle, cérémonies d’ouverture et de clôture, Lydie Pongault, s’est livrée aux Dépêches de Brazzaville. Dans cette interview exclusive, elle parle des missions assignées à cette commission, du forum du cinquantenaire et surtout de la brillante cérémonie d’ouverture des onzièmes Jeux africains. Elle lance aussi un appel à la jeunesse congolaise.  

 

Dépêches de Brazzaville : Quelles sont les missions assignées à votre commission ?

Lydie Pongault : Nous avons été mandatés par le président de la République pour organiser les mémorables du cinquantenaire, la cérémonie d’ouverture et la cérémonie de clôture. La mission de notre commission était d’organiser, dans un premier temps, le mémorable du cinquantenaire en nous remémorant les cinquante ans des Jeux africains. Nous célébrons cet anniversaire parce que l’honneur nous est revenu, cinquante ans après, de réorganiser les Jeux africains qui sont les 11es Jeux africains dans notre pays, le Congo.

DB : Qu’est-ce qui a motivé la tenue du forum ?

LP : Nous avons pensé, au niveau de la commission, que les acteurs vivants des Jeux africains de 1965 pouvaient témoigner de leurs expériences et les faire profiter aux acteurs présents. Nous souhaitons avoir ensuite des écrits sur l’histoire des Jeux africains de 1965 et évaluer l’impact économique d’un tel évènement dans notre pays.

Le forum du cinquantenaire a eu lieu les 2 et 3 septembre.  Nous avons mis en place un comité scientifique de cinq membres présidé par André Adou. Lors de ce forum, nous avons voulu impliquer les jeunes afin qu’ils s’approprient l’histoire des Jeux africains, qu’ils s’imprègnent de la lutte que nos parents ont menée pour obtenir l'organisation de ces Jeux de 1965 à Brazzaville, au lendemain des indépendances.

Les Jeux africains de Brazzaville, en 1965,  ont été une victoire pour le continent africain. Aujourd’hui, le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, perpétue et consolide le panafricanisme avec les Jeux africains de 2015 parce qu’aujourd’hui les Africains se retrouvent et sont rassemblés dans la solidarité et la fraternité pour pratiquer ensemble le sport, à Brazzaville, dans de très bonnes conditions.

DB : Quels ont été les grands moments de ce forum ?

LP : Ce forum a connu trois grands moments : la cérémonie d’ouverture par le ministre d’État Firmin Ayessa, les échanges entre les experts et les jeunes et le forum. Celui-ci a connu la participation de spécialistes comme Jean Dury, historien du sport, André Hombessa, ancien ministre des Sports du Congo, Jean-Claude Ganga, secrétaire général des Jeux africains de 1965, Ganda Sitholé, secrétaire général de l’ACNOA, le Pr Théophile Dzala, le Pr Fasan de l’université de Lagos, Jean-Claude Sorge, le Pr JH Parra et bien d’autres éminents experts qui ont échangé sur les Jeux africains : enjeux pour demain, vecteur d’intégration sociale, le bien-fondé du sport pour la santé, l’impact du sport dans l’économie d’un pays, voire du continent.

Le complexe sportif que le président de la République a construit à Kintélé est l’un des plus grands d’Afrique. Aujourd’hui, si l’Afrique a besoin d’organiser des compétions sportives, les organisateurs peuvent compter sur notre complexe. Cela a une implication sur le développement économique et géopolitique de notre continent.

Aujourd’hui, la flamme des Jeux africains brûle chez nous au Congo. Nous devons la garder allumée. Dans les jours à venir, nous allons transmettre la flamme à un autre pays africain et, ensemble, nous célébrerons les Jeux africains.  Ainsi, nous garderons éternellement les Jeux africains et les actes du forum témoigneront sur ce qui s’est passé sur les cinquante ans de ces jeux.

Bref, nous pouvons retenir que le sport est une vitrine pour un pays et qu’il a des implications économiques et des implications sur l’hygiène de vie des populations. Le forum n’a fait que mettre en relief les aspects de développement économique.

DB : Quelle a été l’implication de votre commission dans la cérémonie d’ouverture ?

LP : Nous avons travaillé avec les experts qui ont réalisé et produit pour nous le beau spectacle que vous avez pu voir. Les experts qui viennent ne connaissent pas la République du Congo.  Pour que cette réalisation soit vivante, il a fallu que la commission animation culturelle fasse ce travail, y compris pour la cérémonie de clôture. Nous ne le dirons jamais assez, la cérémonie d’ouverture des onzièmes Jeux Africains a été l’œuvre du président de la République.

DB : Un mot à l’endroit de la jeunesse…

LP : Je dois féliciter la jeunesse parce que nous l’avons reçue au forum. Nous avons vu que les jeunes se sont bien impliqués et bien comportés. Je ne peux que les féliciter. Que cette jeunesse s’approprie les jeux et les vive pleinement. Que ceux qui sont athlètes rapportent des médailles au Congo et  ceux qui ne le sont pas aillent encourager nos compatriotes, parce que c’est une compétition panafricaine. Nous devons soutenir nos frères africains et nos frères Congolais, les encourager afin qu’ils gagnent des médailles.

 

Propos recueillis par Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

Lydie Pongault, présidente de la Commission mémorable et animation culturelle/ photo ADIAC.

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