Infrastructures : le Complexe sportif de la Concorde inauguré par le président de la République

Pour la construction de ces infrastructures, le gouvernement congolais a investi, selon Jean Jacques Bouya, ministre à la Présidence,  de l’Aménagement du territoire et de la Délégation générale aux Grands travaux près de 510 milliards. Un  coût  qui intègre  bien entendu les quatre complexes de proximité  construits dans les arrondissements de Brazzaville.

 Environ 4500 ouvriers ont été mobilisés pour les travaux qui ont duré vingt-sept mois. « D’avril 2013 à Juillet 2015, durant vingt-sept mois, les expertises multiples,  variées et complémentaires se sont mêlées et frottées entre elles pour inventorier  les défis, les assumer et dessiner la technologique qui fait la beauté de l’œil », a commenté Jean Jacques Bouya. 

Construit sur une superficie de 903,767 m2, le complexe sportif de la Concorde  comprend un stade de football et d’athlétisme de  60.050 places, un palais des sports  de 10146 places et un complexe nautique de 2028 places, un terrain de beach volley, un terrain de beach football, un terrain de handball, des cours de tennis et de basket, des terrains annexes d’entraînement et d’échauffement, un centre média et administratif, un hôtels 4 étoiles, un centre de restauration, un centre d’exposition.  

Le stade de football dispose d’une tribune périphérique à trois niveaux  entièrement couverte avec 542 places pour la loge officielle et 1180 places pour les autres VIP.   Il est doté des aires de lancer marteau, disque, javelot, saut en longueur, triple saut, rivière steeple. En plus des vestiaires, des salles d’exercices et d’échauffement, des salles de bain, de massage, sauna et infirmerie, ce stade est équipé des  salles pour les médias,  les arbitres . Ce stade, a souligné Jean Jacques Bouya, « figure parmi les dix plus grands du continent ».

Le palais des sports, outre sa capacité de plus de mille places,  dispose de cent soixante places dédiées aux VIP. Il a un terrain principal, deux terrains d’échauffement pour les disciplines sportives se pratiquant dans les salles  telles que le basketball, la gymnastique, les arts martiaux et le tennis de table. Le Complexe nautique dispose d’un bassin de compétition de 50mx25x3 doté d’équipement ultramodernes pouvant accueillir les épreuves de natation, walter Polo et natation synchronisée. Il a aussi un bassin d’échauffement et un basson de plongeon.  Un hôtel 4 étoiles est prévu à l’intérieur du complexe pour garantir la proximité des officiels. C’est un bâtiment de cinq étages, a souligné, le ministre à la Présidence chargé de l’Aménagement du territoire et de la Délégation générale aux Grands travaux . Sa capacité est de cent  chambres  standards, une salle  de conférence de deux cents places et une salle de banquet de cent places, un restaurant de soixante places. « En cas d’évacuation d’urgence vers un centre hospitalier, un héliport est disponible pour recevoir tout type d’hélicoptère », a expliqué Jean Jacques Bouya.

En dehors du complexe, il a été construit quatre gymnases de trois mille places chacun à travers la ville.  Le village des jeux, délocalisé sur le site de l’université Denis-Sassou-N’Guesso, est prêt à  accueillir huit mille athlètes. Le stade Alphonse-Massamba-Débat a été entièrement rénové avec une pelouse synthétique de cinquième génération, fruit d’un partenariat entre la Fédération congolaise de football et la Fifa.  Le stade d’Ornano également rénové et couvert dispose désormais de 1350 places

Pour le ministre des Sports et de l’Éducation physique, la mise en service  des ouvrages destinés aux Jeux africains est un élément de réponse que le gouvernement congolais a donné au cahier des charges prescrit par la commission de l’Union africaine. Léon Alfred Opimbat a assuré que les infrastructures appellent la performance.  « L’installation sportive constitue pour l’athlète l’élément essentiel de la construction de la performance sportive », a-t-il dit.