Échos des Jeux africains : quatre cyclistes congolais en Afrique du Sud pour un camp d’entraînement

Ces quatre coureurs de Pointe-Noire sont, depuis le 30 juillet, à Johannesburg en Afrique du Sud pour un camp de formation. Les six autres coureurs restés à Brazzaville sont dans l’attente des vélos pour débuter leur travail de préparation. Selon le président de la Fécocy, Réné Simon Bokoko Illoy, les vélos sont déjà à Brazzaville mais il se poserait un problème de dédouanement. « C’est un problème assez délicat. Les vélos y sont déjà. Mais nous avons peut-être une petite inquiétude par rapport à ce retard. Les cyclistes devraient déjà être sur ces vélos. Le ministère est en train de s’atteler pour résoudre les questions de dédouanement. Je crois que les vélos sont déjà à Brazzaville. Le ministère est en train de se battre pour que ces vélos soient mis à la disposition des enfants qui doivent déjà commencer normalement », a-t-il déclaré.

Le regroupement  des filles en vue d’un travail de fond  se fera, d’après lui, à Brazzaville le 5 août. La fédération n’attend plus que l’arrivée d’une sélectionnée qui est à Nkayi.  Le 31 juillet, les officiels techniques de la Fécocy ont bouclé leur stage de formation  sous la direction de  Laurent Bezault.  La formation a permis aux encadreurs congolais  d’élever leur niveau dans l’optique des 11^es Jeux africains.

« L’expert M. Laurent nous a éclairci certaines choses peut-être qu’hier on ne maîtrisait pas. Nous sortions tous très satisfaits. À nous de mettre en application ce qu’on nous avons appris. La meilleure pratique est sur le terrain.  Pendant les jeux africains, nous allons démontrer de quoi nous sommes capables », a souligné l’un des stagiaires.

L’expert de l’Union cycliste internationale (UCI) a salué l’engagement des stagiaires. Il entend  apporter son expérience à la Fécocy en vue de  lui permettre  de relever  le défi de l’organisation du tour du Congo. « C’est une très bonne chose dans la perspective des épreuves de cyclisme aux jeux. Et puis moi, je l’espère dans un futur proche avec d’autres épreuves sur le territoire congolais. Je veux rester aux côtés du cyclisme congolais pour l’accompagner et lui faire partager, à la fois, mon expérience d’anciens coureur et de conseiller technique à l’UCI pour que demain le Congo retrouve une activité cycliste importante », a souligné Laurent Bezault.

« De ces jeux qui s’offrent à nous avec l’espoir  que le cyclisme congolais va intégrer l’arène des tours avec, en perspective, l’organisation du tour du Congo, vous venez après quatre jours de formation de bénéficier d’un large clavier de connaissance dans la gestion des compétitions de cyclisme. Ils vous revient de mettre les bouchées doubles, de rester concentrés sur l’activité afin de maximiser certainement nos chances de médailles », a conclu Marcel Obambi, le deuxième vice-président du Comité préparatoire des athlètes et encadreurs congolais.