Développement : la valorisation du potentiel minier au centre des échanges à BrazzavilleJeudi 3 Octobre 2013 - 19:15 Le besoin de valoriser les ressources minérales du Congo et la création d’un cadre d’échange favorable au développement du secteur des mines constituent, entre autres, le but de la première conférence internationale et exposition sur les mines solides, ouverte ce jeudi 3 octobre à Brazzaville sur le thème « La diversification de l’économie congolaise via l’exploitation de son potentiel minier » Réunissant tout à la fois des décideurs politiques africains, experts, opérateurs économiques miniers et partenaires au développement, la rencontre de Brazzaville s’inscrit dans le cadre de la stratégie de développement durable basée sur les mines comme secteur porteur. Ainsi, pendant deux jours, les participants à cette conférence internationale disposeront d’un cadre susceptible de répondre aux enjeux de la valorisation des ressources minérales. De même, ils trouveront un cadre propice pour consolider le partenariat public-privé dont a tant besoin le continent africain dans sa vision de développement économique. Pour le ministre congolais des Mines et de la Géologie, la conférence est une perspective à la fois heureuse et redoutée qui suscite de nouveaux enjeux et d’innombrables défis à relever. Car, a-t-il indiqué, après des phases d’exploration et de recherches intensives, le Congo entre dans une phase, bien que rassurante, mais complexe avec l’exploitation des minerais de fer, potasse et des polymétaux. Ouvrant par ailleurs les travaux de la conférence au nom du chef de l’État, le ministre Firmin Ayessa a souligné que la rencontre intégrait la volonté du gouvernement qui a inscrit le secteur de minier comme levier important de la diversification de l’économie congolaise. Recourir à l’expertise extérieure pour développer le secteur Bien que disposant d’un important potentiel minier reconnu sans tradition minière, le développement du secteur et son exploitation à l‘échelle industrielle ne pourrait être possible sans recourir à l’expertise extérieure, notamment la Banque mondiale et bien d’autres partenaires au développement. « Un pays tel que le Congo et quelles que soient ses potentialités minières ne peut prétendre viabiliser ce secteur », a reconnu le ministre congolais des Mines et de la Géologie, Pierre Oba. Dans cette volonté d’accompagner le Congo considéré comme un nouveau pays minier, la Banque mondiale apporte son assistance technique en vue d’un état des lieux visant à identifier les défis et les perspectives du développement minier au Congo. « Le succès éventuel de la stratégie de promouvoir la contribution du secteur minier au développement durable et à la réduction de la pauvreté, dépend fondamentalement du cadre légal, fiscal et institutionnel pour la protection, l’orientation et la réglementation de l’investissement privé dans le secteur minier », a rappelée Sylvie Dossou à l’ouverture de la conférence.
Guy-Gervais Kitina Légendes et crédits photo :Photo 1 : Le présidium de la conférence internationale sur les mines solides.
Photo 2 : Les participants étaient nombreux à cette première conférence. (photo ADIAC) |