Onzièmes Jeux africains/Taekwondo : les Diables rouges suivis par un expert international

«  Je suis ici pour un seul objectif : vous faire avancer techniquement… », a déclaré l’expert Kamba-Bouanga, ayant conscience que les Jeux africains qui pointent à l’horizon ne seront pas une mince affaire, pour ces taekwondoins congolais à domicile, encore moins le Championnat d’Afrique centrale (zone 4) qu’ils disputeront le mois prochain en RD Congo. Il faut davantage travailler, a-t-il insisté, avant d’entrer en jeu pour la première séance d’entrainement laquelle n’a d’ailleurs pas tardé. Tout a commencé avec la révision des schémas techniques. Une manière pour l’expert de se faire une idée sur le niveau de chaque athlète afin de mieux orienter le travail préparatoire. « Nous avons le devoir d’apporter à ces Diables rouges les éléments qui leur permettent d’être performants et compétitifs », a fait savoir Me Kamba-Bouanga.

Selon lui, les entraîneurs nationaux font un très bon travail d’autant plus que le niveau technique des athlètes qu’il est venu trouver en chantier à Dolisie, progresse. « (…) Les athlètes se donnent à fond et on avance plus vite », a témoigné l’entraîneur national, Alec Mboutou Bockas. Angela Tchikounga, Diables rouges dame, ne l’a pas démenti. « On gagne beaucoup en expérience, le niveau s’élève un peu plus tous les jours. C’est dur, mais c’est le prix à payer puisque le pays compte sur nous », a expliqué l’athlète de la catégorie des +73kg, convoquée pour la première fois en équipe nationale.

À dire vrai, ce n’est pas qu’à Dolisie où les taekwondoins congolais travaillent. Ceux de la diaspora sont aussi en préparation. Entre autres, Beverly Matoméné engagée dans plusieurs compétitions en Europe où elle réalise des performances appréciables, à en croire l’expert qui a un regard observateur sur son travail.

Après une semaine de stage avec les Diables rouges, l’expert Kamba Bouanga retrouvera son club Paris-Team en France pour entraîner ses poulains notamment, Firmin Zoukouo, champion du monde de la discipline. Au mois d’août, il reviendra suivre l’évolution des athlètes congolais jusqu’aux onzièmes Jeux africains avec l’objectif d’empocher au moins une médaille d’or. « Il faut y croire sinon ça ne sert pas de travailler », a-t-il dit avant d’exhorter les athlètes à une remise en question perpétuelle.