Environnement : des ambassadeurs européens au Congo plantent cinq arbres symboliques

Ce geste a été réalisé, le 9 juin, devant le ministre congolais du Tourisme et de l’environnement, Josué Rodrigue Ngouonimba. Il rime avec la journée de l’environnement célébrée le 5 juin dernier.

En effet, la Journée mondiale de l’environnement rappelle combien les habitudes de consommation des populations ont une incidence sur la qualité de la vie, sur l’équilibre et la survie de la planète. Chaque individu devrait prendre conscience qu’il a un rôle personnel à jouer en faveur de la préservation de l’environnement. Une réflexion s’ouvre à travers le thème de cette journée intitulé « sept milliards de rêves. Une seule planète. Consommons avec modération ».

« Quelle petite chose nous engagerions nous à faire en faveur de l’environnement ?  (…) chaque action compte et a autant de valeur qu’une autre », s’est interrogée Saskia De Lang, donnant un sens au planting symbolique initié devant les locaux de la délégation de l’Union européenne à Brazzaville.

De cette action, elle souhaite, en engendrer d’autres afin de générer une puissance collective qui pourrait apporter un impact positif à l’environnement. « Si par ce geste et bien d’autres au quotidien, nous pouvons contribuer à cela (…) nous serons devenus de meilleurs gardiens pour notre environnement et la planète », a poursuivi la diplomate.

La planète étant en danger, le diplomate français a fait remarquer qu'il existe désormais une volonté de plus en plus émergeante des pays de la planète de lutter contre le changement climatique.

Les statistiques démontrent une surconsommation des ressources naturelles. Dans le cadre du G7 qui a pris fin le 8 juin, sous l’impulsion de la France et de l’Allemagne, un signal fort a été donné contre le changement climatique. « Ces pays se sont prononcés pour une réduction de 40 à 70% des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2050 et à mobiliser 100 milliards de dollars par an d’ici à 2020 sur le chantier de la lutte contre le réchauffement climatique », a rappelé Saskia De Lang.

L’Union européenne de son côté est responsable de 12% des émissions de gaz à effet de serre. Elle a transmis son plan qui consiste à réduire ces émissions afin qu’en 2030, le niveau total annuel de ces émissions soit inférieur de 40% que celui de 1990.

Les regards sont tournés vers Paris pour parvenir à un accord, lors de la 21^ième Conférence des Nations unies sur le climat qui se tiendra au mois de décembre de cette année. En prévision de cette conférence, la République du Congo prépare avec l’aide de certains Etats membres de l’UE, un plan à proposer avant le 31 octobre prochain.

Cependant, l’UE, au quotidien, consacre une partie de son mandat et de son expérience au service d’actions en faveur de l’environnement. Au Congo, son intervention se focalise sur trois principaux domaines de l’environnement, à savoir: la gouvernance forestière, la conservation de la biodiversité et celle des aires protégées.

Ainsi dans le cadre du fonds européen de développement (Fed), le 10^è du genre, l’UE contribue au développement d’un programme de mise en œuvre d’un système de traçabilité des bois et produits forestiers, d’une enveloppe globale de plus de sept milliards. Ce programme est en cours d’exécution à travers l’Accord de partenariat volontaire pour l’application des réglementations forestières, la gouvernance et les échanges commerciaux.

L’UE participe également au cofinancement de six projets, à la différence du programme Fed, ces derniers sont gérés directement par les organisations non gouvernementales nationales et internationales. Elle finance des activités d’observation indépendante liée à l’application de la légalité du bois et du FLEGT et au renforcement des capacités d’organisation de la société civile des peuples autochtones.