Lutte contre le braconnage : Faire jouer un rôle continental à l’Accord de Lusaka

Jeudi 7 Mai 2015 - 13:30

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Brazzaville vient d’abriter deux importants évènements sur la lutte contre la criminalité environnementale. Le premier, la Conférence internationale, du 27 au 30 avril, en s’achevant a interpellé les experts de l’Accord de Lusaka qui se réunissaient les 2 et 3 mai.

Cet « Accord » concerne les opérations concertées sur le commerce illicite des produits de la faune et de la flore sauvage. Dans la déclaration dite de Brazzaville, les experts ont accordé un intérêt à cet instrument actuellement au service de cinq pays africains dont quatre sont anglophones (la Tanzanie, le Kenya, l’Ouganda, la Zambie) et un seul francophone (le Congo).

La problématique soulevée par la Conférence de Brazzaville épouse bien la philosophie de l’Accord de Lusaka dans la mesure où la biodiversité faunique et de la flore devient de plus en plus une préoccupation majeure pour les pays africains. Fort de leur expérience commune, les États membres de l’Accord de Lusaka s’engagent à contribuer à la stratégie de riposte africaine.

Il faut souligner que la 11e session du conseil d’administration de l’Accord de Lusaka, tenue à Brazzaville, a planché sur le sujet en mettant en exergue le problème de fonctionnement que traverse l’organisation. Ces experts ont épinglé un manque de moyens financiers reconnaissant la difficulté pour les pays membres à payer leur cotisation statutaire qui constitue la principale source de revenus.

L’heure a sonné, ont-ils déclaré, de donner non seulement les moyens à cet instrument mais surtout de lui faire jouer à l’échiquier continental.

Au sujet de l’Accord de Lusaka, la présidence du conseil d’administration est assurée par le ministre congolais de l’Économie forestière et du développement durable, Henri Djombo qui, arrivé au terme de ses mandats, devra céder le témoin, en septembre prochain, à son homologue ougandais, pressenti.

 

Nancy France Loutoumba