Bonne gouvernance : des cadres congolais apprennent le nouveau système de gestion des finances publiques

Afin de permettre aux cadres de la direction générale du budget, de l’Economie, du ministère du Plan,  ainsi que de l’Institut  national de la statistique de maîtriser ces nouveaux outils de travail, un séminaire de formation est organisé à leur intention, du 9 au 20 mars à Brazzaville.

Sur le thème : « modélisation des prévisions budgétaires dans le contexte du nouveau système de gestion des finances publiques du Congo », cet atelier vise également à moderniser puis renforcer l’efficacité, la sécurité ainsi que la transparence des finances publiques congolaises.

Soulignant l’importance de ces réformes visant la performance dans la gestion des finances publiques, le directeur général du Budget, Nicolas Okandzi a indiqué : «  l’appropriation de ces instruments s’inscrit dans un processus qui nécessite beaucoup de temps.

Car : « la commission de la CEMAC préconise la mise en œuvre de certains instruments à partir de 2021 voire 2023. Cependant, leur apprentissage s’impose dès maintenant », a-t-il ajouté.

Présidant, quant à lui, les travaux d’ouverture, le conseiller au budget du ministre des Finances, Hilaire Mavoungou, a invité les séminaristes à tirer profit de ces échanges, un cadre dans lequel ils puiseront l’essentiel d’outils indispensables pour l’amélioration de la qualité prévisions budgétaires.

Rappelons que ce séminaire de formation est organisé par le ministère de l'Economie et des  finances, en partenariat avec l’Union européenne (UE), dans le cadre de son projet de Renforcement de la gouvernance des finances publiques en République du Congo.

Dans cette même perspective, en décembre dernier, 310 cadres ont bénéficié durant deux mois, d’une formation sur divers concepts et instruments opérationnels de la Gestion axée sur les résultats, la programmation budgétaire pluriannuelle, les innovations et normes de la gestion des finances publiques édictées par les directives de la CEMAC.

Cette formation avait concerné les cadres des directions générales du budget, du contrôle budgétaire, du trésor et de la comptabilité publique, de l’inspection générale d’Etat et de la Cour des comptes et de discipline budgétaire.