Journée internationale des consommateurs : "S’offrir les produits et services de bonne qualité est une exigence", reconnait l'O2CD

Le public, composé de chercheurs, communicateurs, étudiants, élèves et curieux, a échangé durant 2heures 30 minutes avec le secrétaire exécutif de l’Association, Mermans Babounga, qui a livré des informations méconnues de l’espèce humaine. Le débat passionnant a porté sur l’historique, la définition, les droits, les devoirs des consommateurs. À ceux-là s’ajoutent, la démarche à poursuivre lorsqu’un consommateur se sent lésé, les difficultés, les contraintes, les défis et les perspectives. « S’offrir les produits et services de bonne qualité est une exigence d’un consommateur averti. Faut-il pour cela avoir les capacités de démêler le bon grain de l’ivraie devant les techniques de vente mises en place pour tromper la vigilance du consommateur fût-il averti. Ainsi est né l’O2CD », justifie la création de l’O2CD.

Les participants au débat se sont tous mis d’accord que nous sommes consommateurs à un moment ou un autre. celui-ci se définit en un seul groupe économique non organisé et dont le point de vue n’est pas toujours pris en compte. Aussi, les associations des consommateurs ne représentent pas un poids dans la prise des décisions. Néanmoins,  huit droits sont reconnus des consommateurs. Droits à : la sécurité ;  l’information ; au choix ; être entendu ; l’éducation,  la réparation des torts ; un environnement saint ; la satisfaction des besoins de base. À côté des droits résident les devoirs. Les personnes ayant pris part au débat ont été exhortées à changer leur attitude, car un consommateur doit être prêt à s’informer pour mieux comprendre.

L’O2CD a présenté quelques suggestions à poursuivre lorsque le consommateur se sent lésé. Là aussi, il est souhaitable de se rapprocher d’eux pour toute plainte. En effet, l’association a épinglé des difficultés et contraintes empêchant de mieux revendiquer ses droits auprès d’un professionnel producteur des biens et prestataires des services. Il est relevé l’absence d’une loi spécifique sur la protection du consommateur et la concurrence ; le sous équipement des services de contrôle ; l’absence des normes nationales et mercuriales. Le mal est que le Congo risque de devenir un dépotoir où l’on déversera tout sur le marché. Tous ces manquements peuvent être corrigés si le consommateur est sensibilisé et instruit sur ses droits et ses devoirs. En sus, l’O2CD est conscient de la dissymétrie qui existe entre la puissance d’un professionnel et d’un consommateur. Les droits des consommateurs sont reconnus par des textes adoptés aux Etats-Unis, et ratifiés par le Congo