Volley-ball : 99 millions de francs CFA pour booster la discipline au CongoLundi 1 Décembre 2014 - 16:45 Trente-cinq fédérations africaines dont celle du Congo ont été sélectionnées pour le projet de développement du Volley-ball initié par la Fédération internationale de volley ball (FIVB) qui s’engage à aider le Congo à hauteur de 45 millions. Le reste des fonds à investir est à la charge de la partie congolaise.
Dans sa phase expérimentale, la Fédération congolaise de volley-ball n’a retenu que quatre centres au Congo dont les animateurs ont reçu au cours du séminaire le matériel didactique. L’école primaire de Tié-Tié au Marché à Pointe-Noire, le CEG AMAR à Dolisie, le CEG Angola libre à Brazzaville et à Owando précisement au stade d’Ombélé sont les centres dans lesquels seront recrutés les élèves des établissements scolaires pour être formés par les techniciens qui ont reçus du matériel. La taille sera entre autre critère pour intégrer le centre. « Un enfant qui a 8 ou 9 ans mesure 1,39m quand il aura 18 ans il aura 1,85m ». Durant la formation, la FIVB y apportera du soutien financier matériel et technique. Au bout des trois premières années, la formation sera conclue par des compétitions. La compétition nationale permettra de constituer l’équipe de base des centres de développement qui va ensuite participer aux compétitions zonales avant la grande compétition africaine. « Au niveau de la compétition, la Confédération et la FIVB apportent une enveloppe un peu petite c’est surtout entre la 3e et 4e année que nous aurons besoin de beaucoup de soutien. Le projet coûte 99 millions. La FIVB accepte de nous accorder 45 millions. L’EÉat doit faire un effort pour que nous atteignions les 99 millions. Il y aura un suivi », a précisé Joël Komo. Jean Claude Mopita s’est dit satisfait de la concrétisation de ce projet. « Le rêve nous le caressions depuis longtemps. Nous voulions le développement du volley-ball. Nous le voulions à la base. Le président de la FIVB a insisté pour que ce projet se mette en marche. Les moyens faisant défaut nous avons voulu commencer par quatre centres. Ces centres ont reçu un échantillon de matériels », a commenté le président de la Fécovo. James Golden Eloué Légendes et crédits photo :La Fécovo et les animateurs des centres (Photo Adiac) |