Fibre optique : la Bad apporte son appui financier et techniqueMardi 28 Octobre 2014 - 19:00 La banque africaine de développement (BAD) se joint à la Banque mondiale (BM) dans la perspective de l’économie numérique qui devra se mettre en place au Congo, à travers le projet central african backbon (CAB). Elle vient apporter son appui financier et technique en complétant les efforts du gouvernement et de la BM.
« Nous souhaitons rejoindre la BM en apportant des financements complémentaires pour étendre la fibre optique sur tout le territoire national et construire le socle qui permettra de développer tout aspect e-service qui va se mettre en place », a résumé l’ingénieur TIC BAD, Samatar Omar Elmi, qui était accompagné du chef de division TIC BAD, Nicholas Williams. Selon la BAD, ce projet qui a attiré leur attention est très structurant. Il permettra à terme de créer des emplois dans ce secteur porteur, les TIC. En effet, plusieurs études réalisées notamment par la BM prouvent que 10% d’augmentation de la pénétration d’internet dans un pays équivaut à peu près à 1,3 d’augmentation de la croissance du pays. « C’est dans ce sens que les TIC sont un véritable moteur de croissance de richesse. Une fois que l’infrastructure sera mise en place, il sera possible de développer toute la partie application qui va se greffer dessus, en plus le Congo a la chance d’avoir un point d’atterrissement pour un câble sous-marin qui ramène beaucoup de capacités, il faut que le pays en tire avantage avec la mise en place de cette infrastructure », a souligné l’ingénieur TIC. Une conférence sur le financement de l’industrie numérique La participation financière de la Bad est en discussion avec les autorités congolaises. L’enveloppe pourrait être connue au cours de la conférence sur le financement de l’industrie numérique du Congo, le 30 octobre à Brazzaville. Cet évènement organisé par le projet CAB en partenariat avec l’agence de régulation des postes et communications électroniques est parrainé par le ministère en des Postes et télécommunications. La conférence se justifie car beaucoup d’actions restent à mener et nécessitent des financements importants et additionnels dans le secteur des TIC, sur le plan des projets structurants et des opportunités pour les entreprises locales. Le CAB se trouve dans cette situation. Le chargé de projet CAB, BM, Jérôme Bezzina, l’a évoqué auprès du ministre et de la BAD. Le projet est arrivé à une étape importante et a presque tout décaissé au milieu de sa vie. D’où la réflexion sur les prochaines étapes en financement additionnel. Nancy France Loutoumba Légendes et crédits photo :photo: la séance de travail entre partenaires, photo Adiac |