Environnement : l’adoption d’une méthodologie d’inventaire des polluants organiques persistants envisagéeMardi 23 Septembre 2014 - 19:30 Une fois adoptée, cette méthodologie permettra au Congo, à l’image d’autres pays, d’évaluer et de détecter tous les produits chimiques avérés dangereux, nuisibles à l’homme et à l’environnement, appelés polluants organiques persistants (POP). Dans la perspective de doter le pays de ce document fondamental, un séminaire atelier de deux jours, a été ouvert le 23 septembre à Brazzaville sur les POP. Un terme qui sous-entend l’ensemble des produits chimiques d’origine domestique, industrielle ou artisanale, utilisés par l’homme, mais qui détruisent progressivement l’environnement, causant beaucoup de méfaits à l’homme. Cet atelier s’inscrit donc dans le cadre du processus d’actualisation du premier plan national de mise en œuvre de la convention Stochholm, sur les polluants organiques persistants (POP) auquel le Congo a enclenché depuis 2005. Cette convention vise essentiellement la protection de l’environnement et de la santé dans le processus du développement durable. La quarantaine de participants à cet atelier, travaillera avec finesse afin de doter le pays d’une méthodologique appropriée, lui permettant désormais d’évaluer les polluants organiques persistants. «Cette convention devrait permettre au Congo de définir de nouvelles priorités d’actions visant à éliminer les POP reconnus comme produits chimiques dangereux, prohibés par la convention de Stackholm, qu’il a signée et ratifiée », a indiqué le directeur de cabinet du ministre du Tourisme et de l’environnement, Léonard Niéré, à l’ouverture des travaux. «Nous avons organisé cet atelier afin d’adapter cette question au contexte national. Au sortir de cet atelier, nous espérons bâtir des lignes directrices qui vont aider le pays à avoir une méthodologie qui lui permettra d’évaluer les polluants organiques persistants», précise pour sa part, Christine. La révision en cours du nouveau plan sur les POP devra absolument passer par l’actualisation des inventaires et des évaluations déjà effectuées. Il s’agit, en effet, de l’inventaire des anciens et nouveaux POP ; des polychlorobiphényles (PCB) ; de l’inventaire des dioxines et furannes, celui des sites contaminés ainsi que l’évaluation de la capacité des infrastructures et du cadre institutionnel à gérer les POP. Firmin Oyé |