Accord-cadre : la RDC s’est dotée d’un tableau de bord de suivi des engagements

Lundi 12 Mai 2014 - 17:29

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Le plan d’actions sera soumis aux présidents des groupes thématiques sectoriels au sein du gouvernement au cours de l’étape de prévalidation qui sera suivie de celle de validation.

Pendant cinq jours, des experts venus du Mécanisme national de suivi (MNS), du gouvernement et des organismes partenaires au développement de la RDC ont réfléchi afin de doter le pays des instruments qui permettent au gouvernement, de s’assurer que l’ensemble des engagements pris dans le cadre de l’Accord d’Addis-Abeba sont mis en œuvre par qui et dans quel rythme. C’est un pari gagné pour le MNS dont le coordonateur, François Muamba Tshishimbi, s’était déjà dit optimiste, quant à l’issue de ces travaux qui portaient l’espoir de tout un peuple.

Pour François Muamba, qui a salué l’élaboration des critères de suivi de la mise en œuvre de ces engagements par les participants, ces travaux ont permis à la RDC d’intérioriser et de s’approprier cet accord en vue d’atteindre ses objectifs de pays et de développement. « Nous travaillons afin de donner corps à cet agenda afin de créer des conditions que tout cela devienne réalité et faire de la RDC, cette terre capable de donner à ses citoyens la possibilité de s’épanouir et donner aux Congolais l’envi de rester au pays », a-t-il souligné.

De l’avis de François Muamba, l’étape suivante constituera à soumettre d’une manière formelle ce travail aux présidents des groupes thématiques sectoriels au sein du gouvernement. « C’est une étape importante de prévalidation qui sera suivie de celle de validation que l’on va organiser », a précisé le coordonnateur du MNS.

Le regard après validation

Pour le coordonateur du MNS, ses yeux se tournaient déjà vers l’après validation. Le souhait de François Muamba Tshisimbi est de voir la population congolaise s’approprier cet outil de travail et arriver, avec la société civile, à mettre en place les structures de validation et de suivi.

On note, en effet, que la mise en œuvre de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba passe, entre autres, par la formulation des critères de suivi, des indicateurs de progrès et plans d’action. À l’issue des travaux du centre Caritas, un rapport final a été adopté. Outre le déroulement des travaux, ce rapport a notamment indiqué, parmi les résolutions pertinentes, la proposition de mise en place d’un cadre d’échanges entre les partenaires internationaux et le gouvernement de la RDC sur la mise en œuvre des engagements nationaux dudit Accord-cadre et les besoins nécessaires d’assistance.

Cet atelier national multi-acteurs est une exigence dans l’accomplissement des missions dévolues au MNS, de par l’Accord-cadre lui-même, la Résolution 2098 du Conseil de sécurité de l’ONU et les dispositions pertinentes de l’ordonnance présidentielle 13/020. « À travers un processus voulu inclusif, participatif et consensuel, ces travaux ont d’abord été une opportunité offerte d’améliorer les critères de suivi et indicateurs de performance relatifs aux trois premiers engagements nationaux, élaborés dans des conditions similaires au mois de septembre 2013 avec la participation de certains participants », a expliqué le coordonnateur du MNS.

Mais, déjà, au niveau de chaque participant, on a vu la volonté et la détermination de s’impliquer, chacun en ce qui le concerne, en vue de faire de la RDC un havre de paix, un géant en Afrique centrale et de faire bénéficier à sa population des potentialités que le monde entier lui reconnaît.

Lucien Dianzenza