Gouvernance : l’Assemblée nationale invitée à réfléchir sur le devenir des institutions républicaines

Justin Koumba a indiqué qu’une démocratie ne pouvait se consolider sans démocrates convaincus et surtout sans les institutions adaptées au contexte du moment. Or, a-t-il poursuivi, on s’accorde à reconnaître que le Congo en évolution met en relief les limites de son arsenal institutionnel conçu dans un contexte post-conflit, avec pour objectif premier, le retour de la paix, la restauration de l’autorité de l’État, l’équilibre et la stabilité des institutions à cette époque.

Les dysfonctionnements apparus, a-t-il poursuivi, imposent cette évidence de reconsidérer les choix politiques et institutionnels afin de consolider la démocratie et garantir la bonne gouvernance pour répondre aux défis majeurs du développement.

« Notre responsabilité à tous, en tant qu’élus du peuple et citoyens, est interpellée à cet égard. Conscient de votre sens élevé du devoir et de votre amour pour le pays, je suis convaincu que nous parviendrons, dans la sincérité et la concorde, à trouver des solutions compatibles avec les exigences de l’évolution de notre société », a déclaré Justin Koumba.

Par ailleurs, il a souligné que la session ordinaire avait été marquée par des moments forts, à savoir : l’adoption des lois sur la sécurité sociale universelle et les débats sur le devenir des institutions. La démocratie demeure, a-t-il rappelé, un idéal universel reconnu, un objectif fondé sur les valeurs connues de tous les peuples épris de paix.

« La consolidation de la démocratie, de la paix, de la concorde nationale, de l’unité, du développement et de la prospérité du peuple congolais requiert la priorité de notre engagement politique en tant qu’élus du peuple et en tant que citoyens », a indiqué Justin Koumba.

Grâce à la paix et à la sécurité retrouvée, a-t-il appuyé, les députés sont les témoins des profondes mutations que connaît le Congo depuis plus d’une décennie. Cette avancée positive, a-t-il souligné, sur les plans politique, social et économique, renforce les aspirations à la démocratie et l’espérance d’un mieux-vivre de la population en général et des jeunes, en particulier.

Ouverte le 3 mars dernier, la cinquième session ordinaire avait vingt affaires inscrites à son ordre du jour. Seize seulement ont été examinées et adoptées à l’issue de la session.