![]() Présidentielle 2016 : la candidature d’Étienne Tshisekedi au menu du prochain congrès de l’UDPSMercredi 9 Avril 2014 - 18:20 C’est son directeur de cabinet Albert Moleka qui l’a annoncé dans une récente intervention médiatique précisant que le président de son parti est préoccupé pour le moment par « la récupération de l’impérium et de l’effectivité du pouvoir ».
Le mutisme observé par le concerné au sujet de sa participation à la présidentielle de 2016 renforce les spéculations notamment sur son état de santé présenté par une certaine opinion comme de plus en plus préoccupante. Ses récents déplacements, quoique de routine, aux cliniques universitaires avaient suffi pour alimenter les ragots au point de vite confirmer l’indisponibilité du leader de l’UDPS physiquement épuisé à l’horizon 2016. Si non, l’on aurait déjà capté certains signes annonciateurs de cette candidature au niveau du parti empêtré depuis peu dans une nonchalance extrême qui trahit une absence de projection par rapport aux enjeux à venir. Entre-temps, la controverse actuelle autour de la modification de la Constitution justifierait le peu d’intérêt affiché par « Ya Tshishi » sur les élections de 2016 pour lesquelles Albert Moleka indique qu’il n’y a plus beaucoup de personnes qui y croient. Parlant de ses relations avec Étienne Tshisekedi que certaines langues ont présenté comme tumultueuses, Albert Moleka a démenti toute forme de brouille tout en qualifiant les incidents relayées récemment dans la presse de familiaux sans aucune relation avec sa fonction. « J’ai eu des rapports concernant certains articles de presse et sur les réseaux sociaux répandant des nouvelles certaines aussi loufoques les unes que les autres. Tout ce que je peux dire pour édifier nos militants et les auditeurs est que je suis directeur de cabinet d’Etienne Tshisekedi et son porte-parole. Il n’y a jamais eu aucun problème entre lui et moi ni entre moi et les instances du parti », a-t-il déclaré. Livrant sa perception par rapport aux élections de 2016, il a invité les acteurs politiques et de la société civile à œuvrer « pour qu’il y ait réellement des élections transparentes, démocratiques, crédibles qui permettent aux Congolais d’élire effectivement leurs dirigeants ». Tirant les leçons des scrutins passés, il les a exhortés à faire en sorte que « les choix des Congolais dans l’urne se traduisent « exactement dans la publication et la proclamation des résultats ». Alain Diasso Légendes et crédits photo :Étienne Tshisekedi |