Artisanat : quand les artisanes tiennent les comptesSamedi 12 Avril 2014 - 3:44 En partenariat avec l’Agence nationale de l’artisanat (ANA), Victorine-Rachel Taty, une femme engagée dans l’entrepreneuriat et l’humanitaire, a entrepris la démarche de valoriser le travail des artisanes. L’un des aspects à exploiter passerait par la bonne tenue de la comptabilité Ainsi cette r « Bien qu’elles ne soient pas reconnues, les artisanes produisent énormément, sans qu’elles-mêmes d'ailleurs s'en rendent vraiment compte. Il faut donc les soutenir dans les principes de base relatifs à une bonne gestion. Cela implique de tenir un bon registre des entrées et des sorties d’argent », précise Victorine-Rachel Taty. Pour une artisane spécialisée dans la broderie, « cette formation d’une journée a été très édifiante. Nous avons appris à tenir en compte toutes les dépenses que nous faisons pour recueillir de manière plus concrète notre bénéfice et surtout connaître l’importance du capital de départ. Car c’est ce montant de départ qui nous a permis de nous lancer dans le travail dans lequel nous sommes reconnues aujourd’hui. » Selon les organisateurs de cette formation, les résultats de l'acquisition de ces notions de base se vérifieront à long terme, pas dans l’immédiat. Il faut amener les personnes tout d’abord à changer leurs habitudes, c’est un processus qui prendra du temps. Au final, les résultats ne pourront qu’être bénéfiques pour ces entrepreneurs mais aussi pour la société tout entière. Le souhait serait que le secteur informel soit mieux structuré, mieux intégré et que ses multiples contributions soient prises en compte de manière plus précise dans les données macro-énomiques de l’État. Luce-Jennyfer Mianzoukouta Légendes et crédits photo :Photo : Victorine-Rachel Taty entourée des responsables de l'ANA. |