Kouilou : ouverture d’un atelier de sensibilisation sur le concept « Forêt Modèle »

Ainsi pour les organisateurs de ce séminaire atelier, le processus Forêt Modèle est un partenariat volontaire entre les acteurs du développement local, pour mettre en œuvre la gestion durable, le développement intégré et les bonnes pratiques sur un territoire forestier multidimensionnel.

S’exprimant pour la circonstance, Mélie Monnerat a signifié que le Réseau africain des forêts modèles (RAFM) est l'un des huit réseaux régionaux de forêts modèles dans le monde. Ce réseau s’est constitué en 2009 pour assurer le leadership de cette initiative au niveau du continent africain. Les réseaux régionaux et les forêts modèles sont des entités autonomes, dotées de leurs stratégies et de leurs moyens propres en vue d’atteindre leurs objectifs.

« Depuis l’émergence du concept de Forêt Modèle au Canada et à Rio en 1992, ces forêts ont été comme un modèle de gouvernance dans plus de trente pays à travers le monde. Ces cinq dernières années, le réseau Forêt Modèle s’est étendu à dix paysages du bassin du Congo réparti à travers six pays, couvrant une superficie d’environ 16 millions d’hectares avec une population estimée à plus de 7 millions d’habitants. Ces forêts participent à la réduction de la pauvreté, à la réduction de la déforestation et des effets du changement climatique. Elles constituent un outil privilégié de mise en œuvre des politiques publiques en matière d’économie durable et d’économie verte », a-t-elle déclaré.

Appréciant le choix porté sur la République du Congo en général et sur le département du Kouilou en particulier en vue du lancement officiel du processus Forêt Modèle en République du Congo, Louis Ombouankoui et Grégoire Nkeoua ont indiqué : « Il s’agit d’un nouveau contexte basé sur deux piliers, notamment celui du dialogue et du partenariat visant à la valorisation des ressources naturelles, de l’économie verte, suivie de la génération de plusieurs emplois comme cela est actuellement le cas dans d’autres pays, de sorte que les différents exploitants forestiers causent moins de préjudice à l’environnement. Dans le but de régler les conflits liés à l’utilisation des terres dans les zones forestières, en vue de favoriser l’amélioration de la gouvernance forestière, cette initiative obéît à la noble ambition du président de la République dans le cadre de l’exécution de son programme de société. »

Rappelons que le réseau international des forêts modèles est basé sur quelques principes et attributs comme : le partenariat, la durabilité, le paysage, la gouvernance, le programme d’activités, la mutualisation des savoirs et du réseautage.