Agriculture : la RDC et la FAO ont scellé un partenariat quinquennal

Le document a été signé entre le vice-ministre à la coopération internationale et régionale, Dismas Magbengu, et le représentant résident de la FAO en RDC, Ndiaga Gueye, en présence du ministre de l’Agriculture et développement rural, Jean-Chrysostome Vahamwiti.

Grâce à la signature du document CPP, le gouvernement et la FAO vont donc bâtir une stratégie de mobilisation des ressources fondée notamment sur un engagement plus affirmé des pouvoirs publics pour le financement ciblé des priorités définies et la consolidation des liens de partenariat tissés avec les coopérations bilatérales et multilatérales.

Le CPP prend en compte non seulement les priorités nationales, lesquelles sont définies dans le document de stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté (DSCRP 2), mais aussi les priorités sectorielles du PNIA (Programme national d’investissement agricole) et le document du programme national Environnement, forêt, eaux et biodiversité. Cependant, trois domaines essentiels  ont été retenus dans ce programme quinquennal, c’est-à-dire de 2013 à 2017. Il s’agit de l’amélioration de la gouvernance des secteurs de l’agriculture, du développement rural, des ressources naturelles renouvelables et de la gestion des crises ; du développement des filières végétales, animales et halieutiques par l’approche des chaînes de valeur et de l’agrobusiness; ainsi que la protection de l’environnement et la lutte contre le changement climatiques.

Un partenariat pertinent

Prenant la parole, le vice-ministre à la coopération internationale et régionale a salué la présence de la FAO aux côtés du gouvernement de la RDC, laquelle est très visible dans l’un des domaines prioritaires du gouvernement, à savoir l’agriculture. Il a, à cet effet, souligné la pertinence du partenariat qui vient d’être scellé entre la FAO et le gouvernement congolais.

Pour maximiser les chances d’atteindre les objectifs stratégiques définis dans le CPP, Dismas Magbengu souhaite que l’on prenne en compte les leçons de la mise en ouvre du programme pays précédent, de capitaliser ses forces et d’apporter des mesures correctrices aux faiblesses identifiées.

Pour sa part, la FAO, en collaboration avec les autres partenaires techniques et financiers, appuiera le pays dans le développement de l’approche de gestion des risques des catastrophes comme moyen de prévention, de préparation et de réponse. À en croire le représentant résident du FAO en RDC, le CPP est un engagement de son organisation à travailler sur certains nombres de domaines prioritaires nationaux et en harmonie avec le Plan-cadre des Nations unies pour l’assistance au développement(UNDAF), les objectifs organisationnels de la FAO et ses avantages comparatifs.