Commémoration : la République et le PCT rendent hommage au défunt président Marien Ngouabi

La foule compacte des Congolais qui ont pris d’assaut le Mausolée qui porte son nom et où il repose pour l’éternité, témoigne de l’attachement du peuple congolais et des membres du PCT à cet illustre disparu, qui a quitté la terre des hommes il y a trente-sept ans.

Les jeunes du PCT réunis au sein de la Force montante congolaise ont bravé le soleil de plomb qui arrosait Brazzaville, marchant sur une distance de près de 6km, du siège communal du PCT jusqu’au Mausolée Marien-Ngouabi, lieu de la cérémonie de recueillement. Très enthousiastes, ils entonnaient, tout le long du parcours, des chansons de soutien à l’actuel président de la République Denis Sassou N’Guesso et de souvenir à l’ancien président Marien Ngouabi, fondateur du PCT.

Arrivés au but, ils ont envahi la cour du Mausolée vêtus de tee-shirts de couleur blanche frappés de l’effigie du disparu. Une ambiance de fête a gagné les lieux sur fond de la musique de la fanfare du parti, avant l’arrivée des officiels. C’est à 14h30 précises que le protocole national conduit par le ministre d’État, directeur de cabinet du chef de l’État, Firmin Ayessa, a procédé au dépôt de la gerbe de fleurs sur la tombe de Marien Ngouabi.

Le même geste a été accompli, quelques minutes plus tard, par le secrétaire général du PCT, Pierre Ngolo. Le recueillement s’est poursuivi par les membres du parti. Après avoir accompli ce geste symbolique, le président du PCT de la fédération de Brazzaville, Gabriel Ondongo, a indiqué qu’il s’agissait d’un moment de vive émotion.

Il a salué, par ailleurs, la mobilisation des militants tant de Brazzaville que des autres fédérations. « Cette marque de considération des militants à notre défunt président fondateur nous réconforte et doit nous interpeller à travailler davantage », a-t-il déclaré. Interrogé par un journaliste sur l’état dans lequel se trouve le Mausolée Marien-Ngouabi, Gabriel Ondongo pense que ce lieu n’est pas dans un état déplorable.

Invité par un autre reporter à se justifier sur le fait que le PCT ne rend hommage à son président fondateur que lors de la commémoration de la date de son décès, il a rétorqué que venant de prendre les commandes de la ville de Brazzaville, il verrait dans les jours à venir comment corriger certains déficits. En effet, le Mausolée Marien-Ngouabi a subi une petite cure de jouvence qui n’est pas très remarquable. Les murs des maisons ont été peints, les gazons taillés, mais beaucoup reste encore à faire pour rendre ce lieu de mémoire plus attractif.