Agriculture : Une réunion d’affaires en vue pour le financement du secteur en RDCLundi 15 Juillet 2013 - 16:45 Un accent particulier sera mis sur le privé tant national qu’étranger pour renforcer les efforts déjà fournis par le gouvernement, avec l’appui de ses bailleurs traditionnels.
Le plus grand obstacle, souligne le ministre de l’Agriculture, demeure le fait que la RDC ne draine que de faibles ressources pour son agriculture, malgré ses énormes potentialités agricoles. « À part les efforts consentis par le gouvernement et nos bailleurs, les autres types d’investissements, notamment en provenance des privés, font cruellement défaut », a-t-il accentué. Le Plan national d’investissement agricole ? Validé par la RDC au mois de mars dernier, le PNIA s’étale sur huit années, soit de 2013 à 2020, avec un coût global de cinq milliards sept cent trente millions de dollars américains. Ce plan vise à induire une croissance agricole annuelle d’au moins 6% nécessaire pour réduire de 50% le nombre de personnes souffrant de la faim d’ici les années 2017-2018. Il s’articule sur cinq programmes. Il s’agit de la promotion des filières agricoles et de l’agri-business ; la gestion de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et des réserves stratégiques ; la recherche, la vulgarisation et l’enseignement agricoles ; la gouvernance agricole, genre et renforcement des capacités humaines et institutionnelles ainsi que l’adaptation aux changements climatiques. Des indicateurs économiques stables « Avec un cadre macroéconomique stable, une inflation au plus bas et des finances publiques de plus en plus saines, le décor est en train d’être planté au jour le jour pour créer un cadre réellement incitatif aux investissements », a déclaré Jean-Chrysostome Vahamwiti. Pour favoriser les investissements, le président de la République a promulgué la loi portant principes fondamentaux relatifs au secteur agricole qui va dans le sens de rassurer les potentiels investisseurs désireux de s’implanter en RDC. Pour bien mener certains projets en vue, notamment la réhabilitation des fermes et plantations abandonnés, l’installation des parcs agro-industriels, le gouvernement sollicite également l’implication des privés.
Gypsie Oïssa Tambwe Légendes et crédits photo :Jean-Chrysostome Vahamwiti devant des professionnels des médias |