Finances : des indicateurs macro-économiques jugés favorables en 2013

Mardi 11 Février 2014 - 17:00

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel

Selon les dernières estimations, à en croire le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des Finances, le taux de croissance s’est fixé en 2013 autour de 8,5 % contre 7,2% en 2012.

Les membres du gouvernement se sont retrouvés en conseil des ministres, le 10 février, à la Cité de l’Union africaine sous la direction du Premier ministre Augustin Matata Ponyo. Des différents points abordés au cours de cette réunion, il y a lieu de noter, entre autres, les points d’informations faits par différents ministres dont celui du ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des Finances, Patrice Kitebi. Ce dernier, à en croire le compte rendu ayant sanctionné cette réunion du gouvernement, a entretenu ses pairs sur les performances économiques réalisées par le gouvernement en 2013. Selon les dernières estimations, a-t-il indiqué, le taux de croissance s’est fixé en 2013 autour de 8,5 % contre 7,2% en 2012. « C’est le taux de croissance le plus élevé réalisé en RDC depuis 1970. Il classe notre pays parmi les Top Trois 2013 en Afrique », a révélé le ministre délégué aux Finances.

Pour ce qui est des prix intérieurs, a-t-il ajouté, le taux d’inflation en 2013 a été de 1,074% au niveau national contre 2,72% enregistrée en 2012. C’est le plus bas niveau d’inflation depuis 1960. Ce n’est pas tout. La situation économique et financière pour l’année 2013 se caractérise également par la stabilité du taux de change sur l’ensemble des marchés depuis février 2010. Le dollar s’est négocié jusqu’à la fin de l’année autour de 900 FC. Les réserves internationales sont évaluées à 1.766,45 millions de dollars en 2013 contre 1.645,08 millions de dollars en 2012. Ces réserves permettent de couvrir 9,4 semaines d’importation des biens et des services contre 9,2 semaines en 2012, a précisé le ministre comme pour rassurer sur la bonne tenue des finances publiques en 2012.

En matière de lutte contre la pauvreté, le ministre Kitebi s’est également dit satisfait des résultats engrangés grâce notamment à la bancarisation de près de 70 % d’agents et fonctionnaires de l’Etat. Des chiffres qui n’ont pas toujours prises sur les réalités du vécu quotidien des Congolais plus que jamais laminés par une misère criante, constatent les observateurs. L’autosatisfaction du gouvernement paraît, de leur point de vue, très dangereuse parce que tendant à occulter les vrais problèmes auxquels se bute la population dans son train de vie.            

   

Alain Diasso

Légendes et crédits photo : 

Patrice Kitebi, ministre délégué aux Finances