Douane congolaise: l'administration exprime le besoin en personnel qualifiéMercredi 7 Mars 2018 - 18:15 Sur deux mille cinq cent-quatre-vingts agents que compte l’administration des douanes en République du Congo, mille cinq cent-trois non formés et mille soixante-dix-sept formés sont regroupés dans des catégories A, B et C (inspecteurs, attachés et vérificateurs). D’où, la nécessité de construire des écoles homologuées pour former de nouveaux cadres. C’est, entre autres, ce qui ressort de l’état des lieux de la douane, présenté le 7 mars à Brazzaville, lors d’une série d’ateliers avec les régies financières, initiée par le ministère des Finances. Les échanges issus de ces ateliers devront aboutir à l’élaboration du document stratégique de gestion des finances publiques pour la période 2018-2022. Toujours dans le cadre de la gestion des ressources humaines, l’état des lieux souligne la non-appropriation par le personnel de la douane de la vision stratégique de l’administration,d’où l’importance de vulgariser un guide didactique et pédagogique sur cette stratégie. S’agissant des procédures douanières, cette administration devra améliorer la sélectivité au niveau des contrôles, réduire les délais, finaliser le processus de validation de l’instruction cadre pour la procédure de dédouanement au port de Pointe-Noire. La facilitation des échanges et contrôles douaniers, ainsi que la sécurisation des recettes, selon les standards internationaux font de même partie des défis à relever. En matière de bonne gouvernance, la manipulation malveillante de l’outil informatique favorisant des fraudes est décriée. Au niveau du cadre légal, le Congo devra adhérer à d’autres conventions internationales sur la facilitation du commerce, outre celle de Kyoto révisée. Le pays devra participer régulièrement aux sessions internationales. Signalons qu’après le Trésor, les Impôts et la Douane, la même activité va s’étendre à la direction du Budget, à l’inspection générale des Finances, à la direction générale de la comptabilité publique, y compris l’Agence de régulation et de transferts de fonds et l’Agence nationale d’investigation financière. « Ces ateliers avec les régies financières sont organisés dans le cadre d’une vision coordonnée et prospective que le ministre veut avoir dans la gestion de son département. Ces échanges visent à faire le point de la situation actuelle de ces structures et tenter de proposer des solutions pour projeter l’avenir d’ici à l’an 2022 », a déclaré Henri Loundou, directeur général de la comptabilité, président du comité des réformes publiques, à l’ouverture de l’atelier avec la Douane. Lopelle Mboussa Gassia Notification:Non |