Luttes associées : la fédération souhaite l'encadrement des athlètes dans un centre de haut niveau

Mercredi 29 Novembre 2017 - 19:00

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La doléance a été exprimée auprès du ministre des Sports et de l'éducation physique par le président de l'instance nationale de la discipline, Alphonse Nsiamfumu.

Le président de la Fédération nationale des luttes associées (Fécola) a proposé que les lutteurs congolais soient placés dans un centre de formation de haut niveau en Finlande ou au Maroc, en vue de leur permettre de mieux préparer les Jeux olympiques de 2020 à Tokyo, au Japon. Il l'a dit au ministre Hugues Ngouélondélé, le 29 novembre, précisant que ces deux centres sont aggréés par la Fédération internationale et la solidarité olympique.  Il a aussi profité de l’occasion pour  présenter un chapelet de compétitions auxquelles ses athlètes doivent prendre part.  

« Nous avons des championnats d’Afrique cadets, juniors et seniors qui auront lieu au Nigeria. Nous avons aussi  les 3es  jeux olympiques de la jeunesse en Algérie, les  championnats du monde U-23 en Roumanie et le championnat du monde  sport scolaire et universitaire au Brésil parce que la fédération internationale pour cette année a signé un protocole d’accord avec  la Fédération internationale scolaire et universitaire », a commenté le président de la Fécola, tout en insistant  sur la participation des juges et arbitres aux cours continentaux et internationaux.

Alphonse Nsiamfumu a, par ailleurs, demandé l’aide du ministre des Sports pour la participation aux compétitions internationales et nationales. Il a, en outre, révélé que la fédération traînait une dette de quinze millions de francs CFA  après la participation des lutteurs congolais aux championnats de la zone 4, à Kinshasa. Hugues Ngouélondélé a pris acte et a promis de la  régler soit en partie  quand le budget 2018 sera effectif .

Le Jiujitsu veut participer au championnat d’Afrique

Après les luttes associées, le ministre des Sports a, dans la foulée, reçu la fédération de Jiujitsu. Comme les autres fédérations, son président a sollicité l’appui du ministre dans l’organisation des compétitions nationales et la participation aux compétitions internationales. Beriche Ngoh Djoubé a présenté   à Hugues Ngouélondélé l’intention de sa fédération de participer, en janvier 2018, au championnat d’Afrique.  Cette compétition qui devrait se disputer cette année a été ramenée à l’année prochaine à cause des changements à la tête de la confédération, a-t-il soutenu. « C’est à la fédération de faire une évaluation et nous rencontrer pour nous expliquer clairement la situation... », a proposé le ministre.

 Il a souhaité que la fédération donne d’abord la priorité à la formation avant de privilégier la participation à des compétitions internationales. « Il faut aussi mettre l’accent sur la formation, parce que pour aller dans ces compétitions, il faut aussi avoir des athlètes capables de gagner. Et pour y arriver, cela passe par la formation.  La formation ce n’est jamais à l’étranger sauf si vous allez dans une école. Mais la formation, c’est ici », a insisté Hugues Ngouélondélé.

Comme toutes les autres fédérations, le président de Jiujitsu a présenté les dettes de sa fédération au ministre. La structure, a-t-il dit, doit 3,2 millions à la fédération internationale et plus de 700 000 F CFA à la Confédération africaine pour des cotisations statutaires. « La fédération est née en 2014, mais depuis 2015-2016, nous n’avons pas payé les cotisations », a-t-il expliqué. Une autre dette à laquelle le ministre doit faire face concerne l’organisation, à Brazzaville, des championnats d’Afrique de la zone 4. Elle s’élève à 76 millions, soutient la fédération, qui estime avoir préfinancé l’organisation.

 

 

 

 

James Golden Eloué

Légendes et crédits photo : 

Alphonse Nsiamfumu remettant le trophée gagné par ses athlètes à Hugues Ngouélondélé /Adiac

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