Protection de l’environnement marin : la gestion des déchets souillés au cœur d’un atelier

Mardi 27 Juin 2017 - 17:12

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Le ministère des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande organise, du 27 au 29 juin à Pointe-Noire, un atelier national sur la gestion des déchets souillés en cas de déversement d’hydrocarbures en mer. Présidée par Colette Gandou, directrice générale de la Marine marchande, cette activité s’inscrit dans le cadre de la protection de l’environnement marin. 

Cet atelier a pour objectif de dispenser aux délégués impliqués dans la lutte contre les déversements d’hydrocarbures, les connaissances et les compétences ainsi que les bonnes pratiques pour établir et gérer des opérations de gestion des déchets et  de former les autorités nationales compétentes à la gestion des déchets en tant que composante de la lutte contre les déversements accidentels d’hydrocarbures.

Pendant trois jours, les participants à cet atelier, notamment les représentants des entreprises pétrolières et parapétrolières, seront amenés à prendre conscience de l’importance de la gestion des déchets dans l’architecture globale de lutte. Car c’est vrai, l’exploration et l’exploitation offshore du pétrole, de nombreux navires de pêche et le passage des navires dans les eaux congolaises offrent d’importantes opportunités économiques au pays. Néanmoins, elles s’accompagnent d’un risque de pollution du milieu marin du fait de déversements accidentels d’hydrocarbures.

Aujourd’hui,  l’ensemble des pays du golfe de guinée sont confrontés à des risques d’accidents pouvant entraînés des dégâts écologiques majeurs. Cette activité qui s’articule sur la gestion des déchets souillés demeure importante pour la République du Congo, de par sa position géographique unique et ses 170 km de littoral côtier.

Dans son intervention, Julien Favier, coordonnateur du projet Gi Wacaf, l’initiative mondiale pour l’Afrique occidentale, centrale et australe, a rappelé que les opérations de nettoyage en cas de déversement d’hydrocarbures aboutissent à la récupération de grandes quantités de déchets souillés. « Une règle empirique veut que le volume de déchets généré est, au minimum, dix fois supérieur au volume original d’hydrocarbures déversés. Il est donc indispensable de définir au sein du plan d’intervention d’urgence une stratégie intégrée de gestion des déchets, couvrant l’amont (minimalisation des quantités de déchets lors de la collecte) comme l’aval (logistique, stockage, élimination) », a-t-il dit.

La directrice générale de la Marine Marchande a, pour sa part, indiqué que, compte tenu de la qualité et de la faiblesse actuelles des moyens de lutte, la République du Congo ne devrait que s’appuyer  sur toute forme de coopération maritime utile en matière de lutte contre les déversements accidentels d’hydrocarbures et d’autres substances nuisibles. « C’est pourquoi, au-delà des capacité locales qui doivent être en permanence renforcées, nous pouvons compter sur l’expertise d’autres acteurs internationaux », a-t-elle dit. Notons que cette activité a bénéficié de l’appui technique et financier de l’Organisation maritime internationale (OMI) et de l’IPIECA, l’association mondiale d’études des questions environnementales et sociales du secteur pétrolier. Et cet appui se fait dans le cadre de l’initiative mondiale pour l’Afrique occidentale, centrale et australe (projet Gi Wacaf)

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Hugues Prosper Mabonzo

Légendes et crédits photo : 

Photo 1: Photo de famille Photo 2: Les participant à l'atelier sur la gestion des déchets souillés

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