Gouvernance : l’Upads sollicite la prise en compte dans le budget 2014 des situations des entreprises liquidées et privatisées

Samedi 28 Décembre 2013 - 15:09

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Les membres du conseil national de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads) réunis  en session inaugurale  à Dolisie le 9 décembre, ont sollicité du gouvernement la prise en compte dans le budget de l’État exercice 2014 de la situation des entreprises liquidées et privatisées

Près de 8 000 personnes, a indiqué le document, attendent toujours leurs droits conventionnels, extraconventionnels et les arriérés des salaires dont certains ayants droit sont même décédés sans les avoir perçus pendant que les actifs immobiliers des entreprises concernées ont été totalement vendus et que les abondants flux financiers générés par l’exploitation continue du pétrole depuis plus d’une décennie favorisent l’accumulation d’excédents budgétaires.

Ces entreprises d’État sont, entre autres l'Office national des postes et télécommunications, Hydro Congo, Air Afrique, la Société congolaise de production d’énergie, la Société des textiles du Congo, les Sucreries du Congo, la Société des ciments du Congo, l'Usine congolaise d’impression des tissus, etc.

Par la même occasion, les membres du conseil national ont également évoqué la menace pesant sur la rentrée scolaire 2013-2014 à partir du mois de janvier 2014 avec l’impossibilité d’apurer définitivement le reliquat relatif à la situation spécifique de rappel de solde des enseignants, dont l’échéance est établie au 31 décembre, conformément aux accords conclus par la commission nationale du dialogue social.

Cette sollicitation de l’Upads est consécutive à l’embellie économique que connaît le Congo depuis près d’une décennie. En 2014, a précisé le document, la croissance de l’économie congolaise est estimée à plus de 10%, et le budget de l’État est équilibré en recettes et en dépenses à la somme de 4 132,920 milliards FCFA.

Malgré cette embellie économique, a poursuivi le document, on constate les mauvais choix opérés en matière de gros investissements pour certains improductifs et relatifs aux infrastructures de base augmentant par conséquent les coûts des biens et services. À cela s’ajoute le délaissement des secteurs sociaux de base, à savoir la santé, l’éducation, la sécurité alimentaire, l’assainissement urbain, l’accès à l’eau potable et à l’électricité, sans oublier l’absence totale de lisibilité et de traçabilité des transactions financières et commerciales avec certains partenaires dits stratégiques.

Roger Ngombé