Médias-Afrique centrale : le réseau presse de la Cicos relance ses activités

Mercredi 15 Février 2017 - 15:30

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Le 3ème atelier d'évaluation du réseau Presse de la Commission internationale du Bassin du Congo-Oubangui-Sangha (Cicos) s’est ouvert le 15 février à Brazzaville. Les journalistes membres de ce réseau vont pouvoir s’approprier les principaux outils stratégiques sur la promotion de la navigation intérieure et la nouvelle stratégie de communication de l’organisation.    

Cette 3ème édition de l’atelier d’évaluation du réseau Presse de la Cicos réunit du 15 au 16 février à Brazzaville, une dizaine de professionnels des médias venus du Cameroun, de la Centrafrique, du Congo, du Gabon et de la RD Congo, y compris des partenaires au développement, dont l’Agence de coopération allemande (GIZ).

Le réseau Presse de la Cicos a été initié par le secrétariat de l’organisme intergouvernemental en 2012, en vue de donner davantage de la visibilité à ses activités. C’est la première session d’évaluation du réseau depuis celle tenue en 2013.

D’après la Cicos organisatrice de cette rencontre des journalistes de l’Afrique centrale, ce 3ème atelier d’évaluation a pour objet: de sensibiliser les membres du réseau aux nouvelles orientations stratégiques de l’institution; de faire le bilan des activités du réseau des journalistes; d’examiner les forces et faiblesses et de donner une nouvelle feuille de route pour l’année 2017.

« Au regard des enjeux stratégiques que représente notre bassin dans tous les domaines de développement pour l’ensemble de notre sous- région, la promotion de cet outil d’intégration demeure un défi majeur », a estimé, à l’ouverture des travaux, le directeur général de l’hydraulique, Nicolas Labarre, se félicitant de ce qu’en matière de navigation fluviale, la Cicos est l’unique organisme régional disposant d’un centre régional de formation de navigation intérieure.

Créée en 1999, la Cicos a deux vocations, à savoir: promouvoir la navigation intérieure et assurer la gestion intégrée des ressources en eau du bassin. « Tant que la Cicos existe, elle doit communiquer. C’est pourquoi, elle essaie de se donner les outils nécessaires pour y arriver », a déclaré Darie Claude Bagamboula, chef de service  réglementation de la Cicos.

Les principaux intervenants ont promis de faire de cette organisation un véritable instrument d’intégration et de développement durable. Ceux-ci peuvent aussi compter sur le soutien de leur partenaire de la GIZ qui, rassure Peter Hiller (conseiller technique principal de gestion transfrontalière de l’eau dans le bassin du Congo), est disposé à poursuivre son appui en matière d’amélioration de la navigation fluviale dans cette partie de l’Afrique.   

« Toutes ces réalisations qui visent à répondre aux attentes des Etats membres se doivent d’être portées à la connaissance des populations et d’être rendues visibles auprès de tous les autres groupes cibles. Cette visibilité ne peut être perçue que si les actions sont relayées et évaluées au niveau des Etats », a martelé Nicolas Labarre.  

   

Fiacre Kombo

Légendes et crédits photo : 

- La photo de famille - Les participants lors des travaux

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