Patrimoine mondial : l’inscription d’aires protégées, une bonne opportunitéLundi 30 Janvier 2017 - 19:15 L’inscription des aires protégées transfrontalières du Bassin du Congo sur la liste du patrimoine mondial augurerait de bonnes perspectives en terme de financement, selon le directeur de la faune et des aires protégées au ministère de l’Economie forestière, Jean Bosco Nganongo. Pour lui, avec la valeur universelle exceptionnelle que recèlent ces aires protégées transfrontalières, le souhait serait qu’elles soient proposées sur la liste des biens du patrimoine mondial. Le directeur de la faune et des aires protégées fait notamment allusion au parc national d’Odzala-Kokoua du Congo-Brazzaville ; au parc de Minkébé au Gabon et à celui du Dja au Cameroun, qui forment ensemble la Tridom. «Ces aires protégées fonctionnent avec l’apport des trois Etats. Mais, chaque Etat gère ses aires protégées dans sa circonscription en fonction de sa législation», explique-t-il. Les aires protégées transfrontalières inscrites sur la liste du patrimoine mondial bénéficient non seulement des interventions des Etats, mais aussi des financements au niveau mondial. Ce qui améliore leur visibilité en ce qui concerne la gestion des activités et des objectifs, estime Jean Bosco Nganongo. Elles représentent une sorte de niches d’emplois à travers le développement de l’éco-tourisme de vision et de l’éco-tourisme cynégétique. Hormis la Tridom, le Congo partage d’autres aires protégées avec certains pays de la sous-région. Il s’agit, à titre d’exemple, du bi national au niveau de la frontière maritime avec le Gabon, appelé le complexe Mayombi, et du bi national avec la République démocratique du Congo (RDC), notamment le Lac télé au Congo et le Lac Tumba en RDC. Situé dans le département de la Sangha, au Nord-Ouest du Congo, le parc national de Nouabalé-Ndoki figure sur la liste du patrimoine mondial aux côtés des parcs nationaux de Dzanga-Ndoki en République Centrafricaine (RCA) et de Lobéké au Cameroun. Ces parcs forment le Tri-national de la Sangha (TNS). La forêt congolaise qui couvre près de 65% du territoire national, représente 10% des forêts du Bassin du Congo. Le Congo compte actuellement 16 aires protégées couvrant 13% de la superficie du pays. La législation forestière congolaise prévoit des animaux intégralement protégés, des animaux partiellement protégés et ceux qui ne le sont pas, mais dont la détention est réglementée par des textes. Christian Brice Elion Notification:Non |