Présidentielle américaine : Moïse Moni Della félicite Donald TrumpLundi 14 Novembre 2016 - 15:15 Le président du parti Conservateurs de la nature et démocrates (Conadé) rappelle au nouveau président des États-Unis ses promesses de campagne, notamment travailler pour une véritable démocratie en Afrique. Dans une lettre écrite le 14 novembre, à partir de sa cellule de la prison centrale de Makala à Kinshasa, le président Conadé, Moïse Moni Della Idi, a congratulé le nouveau président des États-Unis, Donald Trump, pour son élection à la tête de la première puissance mondiale. Tout en saluant le peuple américain, Moïse Moni Della, au nom de son parti politique, a également profité de cette occasion pour lui rappeler sa promesse tenue lors de la campagne électorale qui a conduit à son élection à la tête des États-Unis d’Amérique. Il s’agit, selon le président de Conadé, « de mettre de l’ordre dans les pays, surtout africains, dont les présidents brillent par la dictature et la violation de leurs Constitutions respectives dans le seul but de s’éterniser au pouvoir ». Pour ce politicien congolais incarcéré depuis la marche pacifique du Rassemblement organisée le 19 septembre, la RDC se compte actuellement parmi les pays où l’arbitraire est devenu la règle et où le respect de la Constitution et de la déclaration universelle des droits de l’homme demeure l’exception. « Le pouvoir en place continue à museler l’opposition politique et instrumentalise pour tenter de camoufler les violations flagrantes des droits humains caractérisées par des arrestations arbitraires, les enlèvements, les tortures, les massacres des populations civiles aux armes létales, la répression et la détention illégale des opposants, des activistes des droits de l’homme et de la société civile ainsi que de tous ceux qui tiennent au respect de la Constitution », a expliqué le président de Conadé dans cette lettre signée de sa main. Rappelons que l’opposant Moïse Moni Della Idi a été arrêté le 19 septembre, avant le début de la marche programmée ce même jour par le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement. Il lui est reproché « d’avoir financé » les manifestations des 19 et 20 septembre, qui ont provoqué mort d’hommes et destruction des biens des privés et des partis politiques de la majorité et de l’opposition. Selon l’opposant et ses proches, son arrestation et sa détention à la prison de Makala ne sont que politiques. Elles visent à l’anéantir en vue de laisser la voie à une certaine volonté politique qui a pris corps au pays. Déjà, le détenu a refusé de comparaître lors d’une audience parce que, disait-il, son sort était déjà scellé d’avance. D’autres parts, son parti mène une campagne en vue d’obtenir l’implication de la communauté internationale pour sa libération. Ce mouvement a notamment écrit au ministre français des Affaires étrangères et au Bureau conjoint des Nations unies pour les droits de l’homme, qui ont rassuré suivre de près cette situation. Lucien Dianzenza Légendes et crédits photo : Moïse Moni Della Idi Notification:Non |