Nouvelle République : le PCT dresse le bilan

 Le peuple congolais a approuvé et adopté une nouvelle loi par referendum, le faisant basculer dans une nouvelle République, le 25 octobre 2015, a rappelé Accel Arnaud Ndinga  Makanda. «Une année après l’adoption de la nouvelle Constitution à plus de 96 % par les populations, nous constatons que malgré la crise économique qui sévit actuellement dans le pays, notre République fonctionne normalement, car les premières institutions ont été installées »,  a-t-il déclaré, avant de préciser qu’en dehors de la crise économique que connait la majorité des pays du monde entier, il y a un autre élément non négligeable au Congo et qui cherche à bloquer le fonctionnement normal de la nouvelle République, notamment la recrudescence des comportements déplorables de certains détracteurs congolais, qui se sont retranchés dans des forêts pour faire peur aux populations et porter du tort au pays. «  Ce sont là aussi les freins et plaies que porte notre nouvelle République. A cet effet, nous avions tous intérêt à nous battre afin que le pays se développe dans les meilleures conditions », a-t-il renchéri.

Parlant des stratégies qu’il faudra développer pour faire évoluer la nouvelle République dans de meilleures conditions, l’orateur a précisé que outre le besoin récurrent  de faire asseoir une démocratie paisible pour éviter les troubles dans le pays, il y a également  d’autres stratégies et politiques à développer et qu’il faudra mettre en place, parmi lesquelles la diversification de notre économie car, elle permettra de contrer l’épineuse problématique de la baisse du prix de pétrole.

La nouvelle République est un processus

Le secrétaire aux ressources humaines et à la formation du bureau politique du PCT a souligné que toutes les institutions sont en voie d’être installées et, le premier gouvernement qui a marqué la rupture avec l’ancienne République travaille aussi sur la question, afin que  les nouveaux conseils consultatifs prévus dans la Constitution soient mises en place. L’objectif  principal, a-t-il indiqué, est  que le pays soit doté d’une nouvelle Assemblée nationale et d’un nouveau Sénat comme le prévoit la nouvelle Constitution.

«  Nous devrions soutenir notre gouvernement pour que nous mettions en place toutes ces institutions prévues par notre loi fondamentale. Pour ce faire, il faut la détermination et le travail  », a conclu Accel Arnaud Ndinga  Makanda tout en invitant les autres formations politiques à promouvoir l’unité et le travail pour  l'émergence de notre pays.