Élections locales : l’OIF évalue les conditions de préparation du scrutin

Au cours d’une séance de travail, le 4 décembre à Brazzaville, avec les acteurs politiques qui ont pris part à  cette  concertation, l’OIF a précisé le but de sa mission. Celle-ci consiste en effet à apporter son appui dans la mise en œuvre des recommandations prises à Dolisie. « À ce stade, nous avons privilégié l’écoute, l’échange d’informations parce que notre objectif est d’abord de comprendre ce qui s’est fait depuis Dolisie, puisque nous savons qu’il y a une quinzaine de recommandations qui ont été émises, lesquelles vont dans le sens de l’amélioration du processus électoral », a déclaré le chef de la délégation de l’OIF, Cyrille Zogo Ondo. « Nous sommes venus pour accompagner le comité de suivi, pour faire en sorte que les problèmes qui ont fait l’objet d’échanges à Dolisie, puissent trouver des solutions », a-t-il ajouté.

Le comité de suivi qui a reçu mandat de mettre en œuvre ces recommandations, a sollicité le Secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, pour l’aider à relever le défi de cette mission. Il entend également rencontrer l’ensemble des acteurs politiques et de la société civile ainsi que les partenaires multilatéraux et bilatéraux comme le Pnud, l’Union européenne, afin d’avoir une meilleure lecture du processus électoral de manière à identifier les secteurs pour lesquels l’accompagnement de la Francophonie peut être utile.

Il sied de rappeler que l’appui de l’OIF se limite au renforcement des capacités intellectuelles dans le cadre de cette réflexion sur le processus électoral, étant donné qu’une meilleure appréhension des problèmes électoraux peut aider à trouver des solutions aux nombreuses questions dans ce domaine. « Le comité de suivi est notre partenaire. Nous n’avons pas reçu mandat d’évaluer ces difficultés, mais nous sommes venus identifier les secteurs qui pourraient mobiliser l’appui de la francophonie au processus électoral pour les années à venir » a indiqué Cyrille Zogo Ondo. Hormis les partenaires multilatéraux et bilatéraux, la délégation rencontrera les chefs religieux et autres acteurs de la société civile « car ces gens dont on ne parle pas et que l'on ne voit pas dans les agitations électorales, jouent un grand rôle », a-t-il poursuivi.