Environnement : le Congo engagé à éliminer à terme les polluants organiques PCB

Lundi 10 Octobre 2016 - 16:12

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Un plan national contre les Polychlorobiphényles (PCB) prévoit des moyens au secteur de l’énergie pour mieux gérer tous les matériels contaminés aux PCB, afin de parvenir à éliminer ces produits toxiques dans le pays d’ici 2028.

Des représentants des administrations publiques, des organisations de la société civile ainsi que des partenaires techniques et financiers du Congo, se sont réunis lundi à Brazzaville pour valider trois rapports d’étude consacrés à ce défi environnemental.  

Les trois documents portent notamment sur la pertinence et la faisabilité d’un nouveau cadre de gestion des PCB au Congo ; sur le cadre juridique pour une gestion écologiquement rationnelle des PCB ; et sur les informations liées aux activités de démarrage d’inventaire des PCB.

« Sur la base d’un état des lieux établi sur tous les produits chimiques entrant dans la classification des polluants organiques persistants, dont les PCB, il s’en est suivi des séquences d’inventaires. Les études ont montré les limites de notre pays dans la gestion des polluants organiques persistants, en général, et des PCB, en particulier », a déploré à l’ouverture des travaux de l’atelier, Joël Loumeto, conseiller à l’environnement.

Les auteurs des rapports pointent du doigt les installations et équipements utilisés par la Société nationale d’électricité (SNE) et les sociétés pétrolières, notamment les transformateurs électriques qui, selon ces derniers, contenaient d’importantes quantités de PCB.

D’après les scientifiques, les Polychlorobiphényles (selon leur teneur en chlore) sont des liquides plus ou moins visqueux dans l'eau, incolores ou jaunâtres, à forte odeur aromatique. Etant dangereux pour l’humain et l’environnement, leur toxicité est réputée varier selon leur poids moléculaire et selon la configuration spatiale de leurs molécules.

L’engagement des autorités congolaises à élimer les PCB, souligne Joël Loumeto, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants (POP) que le Congo a signée en 2001. « Cette convention fait obligation à chaque Etat-partie de détruire les PCB d’une manière écologiquement rationnelle », a-t- il martelé.   

« L’atelier de validation des rapports sur le renforcement du cadre juridique et de démarrage de l’inventaire des PCB »  organisé le 10 octobre dernier est l’un des volets d’action du projet « gestion écologiquement rationnelle des substances chimiques organiques de synthèse, particulièrement les PCB et leur élimination finale au Congo », financé par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) et exécuté sous la supervision de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI).    

Fiacre Kombo

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