Gestion durable des forêts et changement climatique : Vers un programme innovant et fédérateur en République du Congo

Vendredi 23 Septembre 2016 - 19:34

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La représentante de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Mme Suze Percy Filippini a été reçue en audience, à son cabinet de travail, le 22 septembre par la ministre de l’Économie forestière, du développement durable et de l’environnement, Rosalie Matondo. A sa sortie d’audience, elle a accordé une interview à la presse.

 

Madame la représentante, pouvez-vous nous dire l’objet de votre visite auprès de la ministre de l’Économie forestière, du développement durable et de l’environnement ?

Suze Percy Filippini (SPF) : Cette visite rentre dans le cadre du suivi de la rencontre de la ministre de l’Économie forestière, du développement durable et de l’environnement avec le directeur général de la FAO en juin dernier, lors de la tenue du Comité des Forêts à Rome (Italie) où elle a sollicité l’appui de la FAO dans la mise en place d’un programme englobant, innovant, transformationnel et fédérateur portant sur la gestion durable des forêts et le changement climatique. Il faut signaler que depuis sa nomination à la tête de ce ministère, Mme Rosalie Matondo n’a cessé de plaider pour une coordination efficace de l’ensemble des interventions dans ce secteur.

 En quoi consistera ce programme ?

S.P.F : Ce programme prendra en compte tous les secteurs de développement de l’économie nationale tel que présenté dans la stratégie nationale Redd + approuvée par l’ensemble des parties prenantes et qui sera bientôt adoptée au niveau du Conseil des ministres. C’est un programme qui couvrira l’ensemble du secteur forestier avec un accent particulier sur les objectifs du Programme national d’afforestation et de reboisement (Pronar).

Il aura des impacts variés et multiples. Ses priorités sont entre autres le renforcement de la gouvernance, la gestion durable et la valorisation des ressources forestières, l’amélioration des systèmes agricoles, la rationalisation de la production des énergies, l’intégration du concept mines vertes basé sur l’approche d’exploitation à impact réduit et la lutte contre la pauvreté à travers les activités génératrices de revenus.

 Pouvez-vous nous préciser les modalités de sa mise en œuvre ?

S.P.F : Je peux vous assurer que la FAO est en train de travailler d’arrache-pied aux côtés du gouvernement congolais pour sa mise en place. Nous sommes à notre quatrième rencontre. La dernière s’est tenue à peine le 21 septembre entre l’équipe des experts du ministère de l’Économie forestière, le bureau de la FOA en République du Congo et les experts de la FAO du siège.

 En quoi consiste l’appui de la FAO au -delà de ce programme ?

S.P.F : La FAO appuie le Congo dans la mise en place de certains outils, à savoir : le système national de surveillance de forêts, la Mesure, notification, vérification et le Niveau d’émission de référence pour les Forêts(NERF). Nous allons poursuivre notre appui en vue d’assurer la durabilité des acquis obtenus au niveau de la RDD+ et l’opérationnalisation du système de suivi du couvert forestier à travers la plate-forme Terra Mayombe et le portail web qui permettra à chaque utilisateur d’accéder aux informations sur le suivi de la gestion forestière en République du Congo. Je saisis cette occasion pour vous rappeler que le Congo est l’unique pays francophone, au niveau mondial, à avoir soumis son NERF dans le cadre de la RDD+

 

Roger Ngombé

Légendes et crédits photo : 

Mme Suze Percy Filippini et la ministre Rosalie Matondo

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