Sécurité alimentaire : le programme pays du PAM 2015-2018 en discussionLundi 2 Décembre 2013 - 20:15 Dans le cadre de ce programme, il s’agira de poursuivre les activités en cours. Plutôt que de rester dans une approche projet qui circonscrit les activités à une année, celui-ci s’inscrit dans une approche programme où les activités vont se dérouler sur des périodes allant au moins jusqu’à trois ans, en intégrant un plus grand nombre de bénéficiaires
À travers cet atelier, la mission a démontré que les deux piliers essentiels étaient confirmés, à savoir l’appui à la sécurité alimentaire à travers les transferts sociaux en vue d’une assistance alimentaire des ménages pauvres et l’alimentation scolaire à travers les cantines scolaires ; et l’appui du PAM au Congo pour élaborer tout le dispositif de réponse pour faire face aux catastrophes naturelles. Ainsi, une autre recommandation a porté sur la liaison entre les cantines scolaires et le filet de sécurité. Le repas servi à l’école est un transfert qui améliore la situation des ménages. Le coût de la ration est d’environ 6 000 FCFA par mois et par enfant. L’extension du projet cantine scolaire devrait accorder une priorité aux zones de concentration des ménages ciblés de manière à recevoir les enfants en âge scolaire des bénéficiaires des transferts. D’autres recommandations ont porté sur le soutien aux petits fermiers pour les achats locaux, l’implication du gouvernement, le développement de partenariats avec les ONG et la nutrition. S’agissant de ce dernier aspect, il a été précisé la diversification nutritionnelle, avec entre autres l’introduction des produits locaux. Quant à la gestion des risques et catastrophes, il a été préconisé un plaidoyer pour la finalisation de l’élaboration de la politique sur la gestion de ces deux situations, et une assistance technique pour l’évaluation des risques, la mise en place d’un système d’alerte précoce et la préparation des urgences. L’ensemble des activités réalisées coïncide avec les orientations nationales La mission d’évaluation a apporté des éléments d’appréciation au PAM sur la situation des différents domaines (sécurité alimentaire, accès aux services sociaux de base, gestion En dépit de nombreux programmes et politiques réalisés il y a quelques années, le phénomène de sous-alimentation et de malnutrition persiste. Il touche une couche non négligeable de femmes et d’enfants de milieux modestes et défavorisés. Conscient de ces enjeux, le gouvernement s’est employé à élargir le principe de transferts sociaux non nécessairement sans contrepartie, mais dans l’ultime objectif de créer tant soit peu un pouvoir d’achat élargi à certaines couches marginales de la société congolaise. « Le développement à la réflexion a conduit à la mise en place d’un programme plus dynamique de transferts sociaux en coopération multilatérale pour atteindre quelques milliers de ménages en phase expérimentale avant la généralisation à l’échelle au bout de quelques mois », a circonscrit Raphaël Mokoko. Par ailleurs, la rencontre a donné l’occasion aux participants de compléter, d’enrichir le rapport d’évaluation présenté. Les discussions menées ont permis de partager l’information à tous les participants. L’examen de ce rapport d’évaluation commandité par le PAM sur ses activités en cours au Congo devrait aider à documenter l’élaboration du programme pays 2015-2018. Notons que l’atelier de restitution de la mission d’évaluation a connu la participation des représentants du PAM, Sita Kai Kai et FAO (ONU pour l’alimentation et l’agriculture), Dieudonné Koguiyagda. Nancy-France Loutoumba Légendes et crédits photo :Photo 1 : Le présidium des travaux; (© Adiac) ;
Photo 2 : Les participants aux travaux. (© Adiac)
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