Transport : réajustement du prix du carburant à la pompe

Mercredi 24 Août 2016 - 20:45

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L’évolution du taux de change et la légère augmentation du Prix Moyen Frontière (PMF) des carburants sont les deux paramètres essentiels ayant influencé la dernière modification de la structure du prix du litre.  

Alors que certains paramètres intervenant dans la structure du prix du carburant à la pompe ont commencé à bouger depuis le mois de février dernier, le prix du litre d’essence est resté inchangé au grand dam des opérateurs du secteur. Il s’est avéré que la structure des prix du carburant terrestre est devenu désuet au regard de l’environnement économique qui avait nettement évolué avec, à la clé, la modification du taux de change passé structurellement depuis février 2016 de 935.75 FC à plus de 1.000 FC pour un dollar. Ce qui représente une augmentation de 5% laquelle devrait logiquement influencer la donne en matière de fixation du prix du carburant.  

C’est ainsi qu’à l’issue de la réunion tenue en début de semaine entre le groupement des sociétés des pétroliers privés (GSPP) et les délégués du ministère de l’Economie et des Hydrocarbures, il a été décidé de commun accord de procéder au réajustement du prix du litre d’essence afin d’être en phase avec les réalités économiques de l’heure. Dorénavant, une augmentation de 50 FC, soit 0.05 dollars, a été imposée au prix initial de 1.440 FC du litre d’essence qui se négociera désormais à 1.490 FC. Quant au prix du gasoil, il passe de 1.130 FC à 1.200 FC, soit une hausse de 70 FC.

Ce réajustement est consécutif aux plaintes enregistrées du côté des pétroliers qui continuaient à vendre le carburant en s’en tenant à l’ancien taux de change de 930 FC le dollar appliqué par l’Etat alors que sur le marché, le taux courant avait déjà dépassé le seuil de 1000 FC. Les propriétaires des stations de distribution qui détenaient la monnaie locale étaient, en outre, obligés d’acheter la devise au taux de 1.100 FC ou 1.200 FC appliqués par les banques afin de refaire leurs stocks. Difficile, pour eux, de suivre le cours du dollar qui ne cessait de prendre de l’envol, occasionnant ainsi des manques à gagner énormes. 

Cette légère hausse du prix du litre d’essence se présente donc comme une bouffée d’oxygène pour ces opérateurs économiques qui, par ailleurs, doivent faire face à la hausse depuis plusieurs mois du prix de l’acquisition du produit pétrolier (PAP) à l’échelle mondiale, un paramètre qui a également pesé dans l’augmentation des prix des produits pétroliers à la pompe en RDC, indique-t-on.   

Alain Diasso

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