Croissance : l’Afrique conserve le meilleur taux dans le monde

Malgré la baisse, le continent africain a réussi à conserver un taux de croissance supérieur à la moyenne mondiale. Au-delà, le taux est supérieur à ceux de toutes les autres régions du monde, à l’exception de l’Asie de l’est et du sud. C’est le résultat d’une amélioration de la gouvernance et de la gestion macro-économique dans la région. Mais les ministres africains des Finances réunis à Addis-Abeba les 4 et 5 avril n’en sont pas restés à ce constat. Au-delà de la gouvernance, ont-ils ajouté, il y a aussi une nette augmentation de la demande nationale et une diversification du commerce et de l’investissement en Afrique à la fois au niveau régional et mondial. Toutefois, la situation de l’Afrique reste fragile. Il persiste des risques externes et internes dont le ralentissement des économies émergentes, les faibles prix des produits de base, la dépréciation des devises et les préoccupations d'ordre sécuritaire. La reprise actuelle de l’économie mondiale reste trop timide pour espérer revigorer la croissance de la région.

Addis-Abeba, la capitale africaine, a abrité la 9e réunion conjointe du Comité technique spécialisé de l’Union africaine sur les finances, les affaires monétaires, la planification économique et l’intégration et la Conférence des ministres africains des Finances. À l’issue de cette rencontre, il y a eu une déclaration finale qui a reconnu les progrès considérables avant de projeter les défis futurs de l’Afrique. Selon les participants, le continent africain dispose effectivement d’un cadre lui permettant de réaliser une transition qualitative vers une nouvelle trajectoire de développement transformatrice. À présent, il faut juste consolider les bons résultats socio-économiques. Pour eux, l’Agenda 2030 représente une occasion propice pour réaliser un développement inclusif et transformateur. Pour rappel, cette réunion conjointe était placée sur le thème « Vers une approche intégrée et cohérente de la mise en œuvre, du suivi et de l’évaluation de l’Agenda 2063 et des objectifs de développement ».