Karaté : plus d’une vingtaine de ceintures noires sanctionnées

Le bureau exécutif de la ligue départementale de karaté et arts martiaux affinitaires (Lideka-Ama) de Brazzaville a prononcé des sanctions disciplinaires contre plusieurs maîtres évoluant dans les clubs de la ville capitale. Les suspensions varient selon les actes commis par les uns et par les autres. Les clubs également sont concernés.

Les sanctions les plus lourdes concernent les maîtres suspendus de toute activité de karaté dans le département de Brazzaville. Il s’agit de : Fernand Romain Ondono (ceinture noire 6^e dan), Elvis Okombi Tsalisan (ceinture noire 1^er dan), Patrick Jean de Dieu Londzémba (ceinture noire 4^e dan), Aimé Sosso (ceinture noire 3^e dan), Tony Mobonda (ceinture noire 5^e dan), François Nganga (ceinture noire 4^e dan), Calixte Ndelas et Fidèle Matoko. Ils sont accusés d’avoir brillé par un comportement fractionniste et scissionniste avec incitation à la violence, souligne la décision n°007 du bureau exécutif de la Lideka-Ama, rendue publique le 7 novembre.

Les actes de tapage que ces ceintures ont posés, poursuit le document, ont troublé la bonne marche du programme d’activités de la Lideka-Ama pour la saison 2013.

Certaines ceintures n’ont écopé que d’un avertissement sans inscription au dossier. Jean Barthélémy Kaya Biassala, Gabriel, Samy Botoua, Luzin Ombou, Paul Marie Blaise Songuemas, Victor Miakamihoue, Alzaire Diane Otaba Ngadzi et Guylain Balossa sont concernés par cet avertissement.

Par ailleurs, une amende de 50 000 FCFA est infligée à sept clubs affiliés à la Lideka-Ama. Il s’agit des clubs Otsuka, Bushido, Ngomba, Régie financière, Kake, Kalk Funacoshi et Ngaboullou.

En rappel, quelques-uns des maîtres sanctionnés avaient contesté la réélection du président de la ligue Constantin-Itoua-Nganongo. Ils avaient saisi la chambre de conciliation et d’arbitrage du sport pour l’annulation du scrutin, frauduleux selon eux. Ces maîtres avaient obtenu gain de cause puisque le vote avait été repris. Malheureusement pour eux, le verdict des urnes n’avait pas changé, Constantin Itoua Nganongo arrivant en tête. C’est de là que sont partis les remous au sein de la Lideka-Ama.