Crise alimentaire : plan d'urgence pour plus de six millions de Congolais

Mardi 2 Février 2016 - 17:30

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Au mois de juin 2015, l'on estimait qu'un million et demi de personnes étaient déplacées à l'intérieur de la RDC et plus de 440 000 réfugiés congolais s'étaient enfuis vers les pays voisins. Quant au nombre de Congolais vivant avec des moyens de subsistance, leur nombre était passé à 6,5 millions au cours de la même période. Réagissant sur cette urgence nationale, l'Organisation des Nations-unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a présenté un document technique reprenant les domaines prioritaires capables d'aider à l'amélioration de la productivité agricole en 2016 et 2017.    

Dans cette analyse, la FAO a expliqué le choix porté sur trois domaines prioritaires au cours de la période 2016 et 2017. Il s'agit, a-t-elle soutenu, de booster la productivité dans un pays qui dispose d'un énorme potentiel agricole mais très peu développé. Des actions d'envergure devront améliorer la gouvernance des secteurs de l'agriculture et du développement rural, des ressources naturelles renouvelables et de la gestion des crises. Un accent sera porté également sur le développement des filières végétales, animales et halieutiques par l'approche des chaînes de valeur et de l'agrobusiness. Enfin, une place de choix sera accordée à la protection de l'environnement et la lutte contre les changements climatiques.

Présentant ses défis pour les prochaines années, la FAO compte focaliser ses efforts sur la sécurité alimentaire, surtout pour les populations victimes de la guerre dans l'est du pays. Il s'agit de leur assurer un accès durable à la nourriture. "L'assistance de la FAO a permis de soutenir le relèvement et la revitalisation du secteur agricole des communautés rurales en accroissant la productivité vivrière". Pour réussir cet objectif, il a fallu fournir des semences de qualité et des outils agricoles. Au-delà, il y a la vulgarisation des nouvelles techniques culturales pour une gestion durable des forêts. La FAO en a profité pour réaffirmer son attachement au respect des normes pour les cultures sur brûlis et l'usage mesuré des charbons.    

Laurent Essolomwa

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