Fédération congolaise de Kyokushin : les athlètes reprennent le travail

L’année en cours, la Fédération congolaise de Kyokushin poursuivra la campagne de vulgarisation de la discipline sur toute l’étendue du territoire national notamment dans les localités où l’art martial n’est pas encore pratiqué, à en croire le premier vice-président de la structure, Jean-Marie Mouaya, qui l’a signifié à l’occasion du lancement de la saison sportive. Pointe-Noire, Brazzaville, Niari, Lékoumou sont les départements où la discipline est pratiquée, pour l’heure. La formation des cadres techniques à travers des stages nationaux et internationaux est également prévue.

Port de ceinture

L’un des points culminants de la cérémonie de lancement de la saison sportive a été le port de ceinture noire, catégorie internationale, par deux athlètes congolais. Il s’agit des maitres Deze Mouanga(2e dan) et Gaëtan Ekanguébé(1er dan). Les deux sont ceintures noires depuis longtemps mais non reconnues au plan international. Pour se conformer aux normes mondiales, il était question que la fédération nationale saisisse la fédération internationale qui devait évaluer leur niveau technique et physique. Ce qui fut fait.

« (…) Après la passation de ceinture noire au plan local, ce statut doit être reconnu au niveau international. C’est ce que nous venons de faire pour ces deux athlètes qui viennent de porter leurs ceintures venues du Japon après avoir brillé par le travail », a expliqué Paul Mahounga, président de la fédération congolaise de Kyokushin.  Les maitres Deze Mouanga et Gaëtan Ekanguébé ont également reçu leurs cartes de membres par lesquelles la fédération mondiale les reconnait en tant que maitre-pratiquant de la discipline.

« (…) C’est un honneur pour moi d’être reconnu au niveau international ceinture noire 2^ème dan », a déclaré maitre Deze Mahounga qui s’est lancé dans les arts martiaux dès l’âge de 12 ans.  Après le karaté shotokan, il a versé dans le kyokushin où il a été sacré trois champions du Congo. « C’est le travail qui nous a permis d’atteindre ce niveau », à en croire son coéquipier Gaëtan Ekanguébé qui a presque le même parcours que l’autre pour avoir commencé par le karaté shotokan avant de se faire une place au kyokushin.

Le premier vice-président de la Fédération congolaise de karaté et arts martiaux affinitaires, Louis Ondongo, présent à la cérémonie les a félicités en saluant l’évolution progressive de la fédération de kyokushin qui jusqu’à l’époque récente était affiliée à celle de karaté. En rappel, le kyokushin est art martial japonais dérivé du karaté. Il a été inventé par maitre Masutatsu Oyama dans les années 1950. Au Congo, la discipline est pratiquée depuis 1979.