Biodiversité : le Congo valide son 3e rapport du protocole de Cartagena sur les risques biotechnologiquesSamedi 5 Décembre 2015 - 17:15 Ce document, qui vise la protection de la biodiversité contre les risques biotechnologiques, a été approuvé, le 4 décembre, par les cadres et agents du ministère de l’Economie forestière et du développement durable, à l’occasion d’un atelier de validation. Le protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques est une organisation internationale qui a pour but d’assurer la protection de la biodiversité, en assurant le développement, la manipulation, le transfert et la dissémination de tout organisme génétiquement modifié. La République du Congo, qui en a ratifié par la loi 17-2005 du 25 octobre 2005, a déjà validé avec succès, les deux premiers rapports. Ce troisième rapport, dont les travaux ont été coordonnés par le directeur de cabinet du ministre de tutelle, Michel Elenga, a permis aux experts congolais de s’imprégner du réel niveau d’évaluation des risques biotechnologiques au niveau national. « La biodiversité est un sujet complexe qui donne corps aux questions difficiles d’ordre technique, social et économique liées aux problèmes de famine, de marginalisation économique et de détérioration de l’environnement. Cette question étant transversale, intéresse tous les secteurs sociaux de notre vie », souligne Michel Elenga. Le protocole de Cartagena, sur les risques biotechnologiques, est un document juridique qui compte quarante articles et trois annexes. Il aborde des problématiques liées au mouvement transfrontalier des organismes vivants et modifiés. Il s’applique aussi à l’utilisation et/ou au commerce des produits issus des organismes génétiquement modifiés, tels que les grains transformés en repas ou en farine brute, la fibre de coton ou les tourteaux, les huiles végétales ou tout aliment ayant subi une transformation. Firmin Oyé Notification:Non |