Football : vers un nouveau report du championnat national

Les clubs ont demandé à la Fédération congolaise de football (Fécofoot) de convoquer une autre réunion au cours de laquelle, ils doivent harmoniser les points de vue.  La Fécofoot  aurait  accepté la proposition à ses affiliés qui doivent faire leur demande par écrit. La date de la prochaine rencontre n’est pas encore connue. Ce qui rend improbable le démarrage du championnat national direct saison 2015-2016 pour le 12 décembre.  Les raisons sont simples. Certains clubs aujourd’hui ne peuvent pas se présenter aux visites médicales sans avoir gagner la bataille liée à la qualification du joueur devant aboutir à son contrat avec le club, l’une des exigences de la Fédération internationale de football association.   Les joueurs pour la plupart exigent les primes de signatures les plus élevés soulignent certains dirigeants.

Visiblement c’est cet aspect qui retarde le démarrage de la compétition. Tout semblait pourtant aller dans la bonne direction quand Jean-Paul Fouani a fait  la communication le 30 novembre au centre national de formation de football sur la reprise du championnat aux clubs. L’incompréhension née de cette communication a fait de telle sorte que cette réunion se termine en queue de poisson.  

La Fécofoot qui tenait à sa date du 12 décembre avait en effet, convoqué les clubs engagés pour une communication mais certains d’entre -eux étaient venus au rendez -vous  pour faire des propositions allant dans le but de sauver le football congolais du chaos.  

Communication ou dialogue : la goutte d’eau qui a fait déborder le vase

Jean Paul Fouani a dans sa communication fait le point des équipes ayant payé les frais d’engagement étant donné que le 28 novembre était la date butoir pour le paiement des frais d’engagement . Seize  sur vingt a-t-il dit,  avant de les citer : Diables noirs,  Cara,  Etoile du Congo, Saint Michel de Ouenzé, jeunesse sportive de Poto-Poto, AS Kimbonguila,  Jeunesse sportive de Talangaï, Tongo FC , FC Kondzo, V Club, AC Léopards, AS Cheminots, Nico-Nicoyé, l’Association sportive Ponténégrine,  La Mancha et  Jeunes Fauves.

Le vice- président de la Fécooot a ensuite dévoilé le chronogramme de la compétition qui selon lui devra démarrer le 12 décembre. La publication du calendrier étant prévue le 5 décembre. Séance tenante, le secrétariat a distribué le calendrier des visites médicales. Selon la Fécofoot, les équipes engagées en compétitions africaines étaient prioritaires. La Fécofoot  s’est  d’après lui, engagée à supporter les frais de transport sur la base des droits d’engagement des équipes. Le vice- président de la Fécofoot a  précisé que  si la fédération n’a pas inséré la subvention de l’Etat  dans le cahier de charge parce que c’est un acquis. C’est le gouvernement qui l’a promis. « Pour nous cette subvention peut venir avant, pendant  ou après les compétitions. C’est le gouvernement. C’est la lutte pour vous et nous de  rentrer en possession de ce que l’Etat nous doit ».

Jean Paul Fouani a, par ailleurs, insisté sur les exigences du  système TMS. Selon lui,  les exigences FIFA ne  permettent plus aujourd’hui de jouer sur liste ou avec des feuilles volantes  car dit –il , le football a évolué  et  la Fifa veut que toutes les équipes arrivent à la perfection.  « La Fifa veut mettre fin à l’amateurisme. Ce n’est pas nous qui le voulons en tant que fédération mais cela s’impose à nous.  Un club doit avoir un stade d’entraînement, il doit avoir des contrats de travail avec des joueurs, des contrats avec des entraîneurs et avec les secrétaires généraux. Il doit avoir des sièges », a-t-il expliqué avant de commenter :

«  D’exception en exception, on ne pourra pas décoller. Quand vous  qualifiez un joueur , si vous  ne la faite que sur papier ,sur une feuille volante et quand vous rentré dans le système TMS pour demander le CIT, vous aurez des problèmes. En principe, ce sont les joueurs qui sont libres. Le seul élément essentiel qui peut lier le joueur à un club c’est le contrat. C’est cela qui donne la valeur à un club. » Mais après sa communication, les clubs ont souhaité échangé avec la Fécofoot. De l’incompréhension entre les deux parties, Jean Didier Elongo a perdu patience. Le président de Tongo football a utilisé tous les qualificatifs pour faire valoir les droits des clubs. Il a d’ailleurs demandé aux représentants des clubs de quitter la salle avant de revenir plus tard pour une réunion entre les clubs mais sans fédération.

L’intégration de Interclub et Patronage Sainte-Anne en bonne voie

« Sur l’invitation qui nous avait été envoyée, on n’avait pas précisé que c’était une communication. Nous savions qu’on devrait échanger avec la Fécofoot pour qu’on ensemble on prépare les conditions idoines pour la reprise de notre championnat. Malheureusement, le représentant de la fédération a lu son mot. A la fin il dit qu’on ne pouvait pas discuter. Dans ce cas de figure si nous ne parlons pas, nous acquiesçons. C’est nous qui gérons les équipes, c’est nous qui gérons les jeunes. Nous avons demandé d’échanger avec eux il y a une fin de non-recevoir. C’est pour cela qu’il y a eu cette échauffourée », a déclaré Jean Didier Elongo. Et de poursuivre : « Après la concertation, nous  nous sommes dits qu’on reparte pour qu’ensemble avec la fédération, on essaie de voir comment faire pour relancer notre championnat. Lorsque nous sommes reparties dans la salle,  nous sommes reparties vers eux pour dire que nous sommes d’accord pour qu’on essaie de parler sous la présidence du président Mbono. Mais  le représentant était parti. On était obligé de parler au secrétaire général. La fédération et les clubs doivent parler le même langage ». La solution sortira peut être de la prochaine réunion. Entre-temps, l’Interclub et Patronage Sainte-Anne sont  en train de faire valoir leur droit à la Fécofoot. La possibilité pour ces clubs de rejoindre les 16 équipes qui ont payé l’engagement n’est pas exclue.

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