Parlement : le président Sassou N’Guesso à l’honneur

Devant un parterre d’invités, des sénateurs et des députés venus assister au discours du chef de l’État sur l’état de la Nation devant les deux chambres du Parlement réunies en congrès, le président Joseph Kabila a eu les mots justes pour son homologue de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso. Sa disponibilité et sa sollicitude particulière vis-à-vis du peuple congolais ont marqué une nouvelle fois tant les dirigeants que la population de la RDC. Les mots, les ovations et les hommages rendus à Sassou en ont été une preuve suffisante.

L’hommage rendu au numéro un de la République du Congo par le président Joseph Kabila et le président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo, est justifié par sa disponibilité « 24h sur 24 » à apporter sa sagesse à la résolution du problème congolais. Il a toujours cru que la paix en RDC aura une conséquence immédiate sur ses neufs pays voisins et, par ricochet, sur le continent africain. « La présence du président Sassou N’Guesso, honore le peuple congolais, son président et ses institutions », a déclaré Léon Kengo wa Dondo. La chaude poignée de main à la clôture de la cérémonie du jour au Palais du peule entre le président Sassou et Léon Kengo wa Dondo, co-président des concertations nationales, en dit long à ce sujet.

Le nouveau départ auquel le président de la République a convié le peuple congolais n’aurait peut-être jamais été rendu possible sans l’implication personnelle du président congolais. Au plus fort de la crise congolaise, c’est vers lui que se sont tournées plusieurs personnalités congolaises pour demander son arbitrage.  En sa qualité d’accompagnateur des concertations nationales, son ombre a plané sur les travaux de Kinshasa du début à la fin et a influencé le déroulement sans véritables blocages des assises du Palais du peuple.  

Calendrier électoral

En présence du président de la République du Congo, le chef de l’État, Joseph Kabila Kabange, a orienté son discours sur l’état de la Nation et sur plusieurs axes dont les élections. Il a invité la Commission électorale nationale indépendante (Céni) à parachever le cycle électoral débuté en 2010. À cet effet, il a insisté sur la nécessité pour cette institution de présenter au Parlement et dans le plus bref délai le calendrier des élections locales, provinciales, sénatoriales et celles des gouverneurs. Cependant, a-t-il précisé, les institutions et personnalités existantes, Sénat, Assemblées provinciales et gouverneurs restent en place jusqu’à l’entrée en fonction des nouvelles équipes.     

Le chef de l’État a invité le Parlement à réfléchir sur le système électoral, spécialement le mode de scrutin proportionnel. Soucieux de la représentativité de la femme, Joseph Kabila a estimé important d’obliger à chaque partie de présenter sur sa liste au moins 30% des candidates. En plus, en vue de garantir cette représentativité, il également convié le législateur à envisager la possibilité de réserver un siège à la seule compétition des femmes, dans les circonscriptions électorales en ayant plus ou moins trois femmes.