Sangha : plus de 200 m3 de bois illégal saisis à Pokola

Mercredi 23 Octobre 2013 - 14:15

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La direction départementale de l’Économie forestière de la Sangha a saisi, au cours d’une opération de contrôle, environ 200 m3 de planches de bois coupées frauduleusement. L’opération s’est déroulée à Matoto, un village situé à 18 km au sud-est de Pokola

Menée sous le contrôle du directeur départemental de l’Économie forestière de la Sangha, Dieudonné Sita, l’opération consistait à contrôler tout produit issu des forêts. 

Les résultats de l’opération se sont révélés satisfaisants : un réseau mafieux d’envergure a été démantelé, qui disposait d’un stock de bois estimé à environ 200 m3.

« Nous sommes ici pour rechercher tout produit mis en circulation illégalement, sur l’eau ou sur terre. Les personnes arrêtées tombent sous le coup de deux infractions : coupes illégales de bois en l’absence des pièces autorisant l’activité et usage de radeaux dont la circulation est interdite », a indiqué Dieudonné Sita.

Ce réseau mafieux opère depuis des lustres dans les forêts qui longent la rivière Ngoko où des coupes illégales sont effectuées régulièrement. Le bois issu de ces coupes est ensuite acheminé sur Mossaka avant d’être envoyé sur Brazzaville, par le fleuve ou par véhicule, une stratégie élaborée pour tromper la vigilance des services habilités et échapper au contrôle.

Selon Dieudonné Sita, le bois saisi a été déposé à la brigade des Eaux et forêts de Pokola. Ces planches, comme l’indiquent les textes, seront brûlées, vendues ou données à titre de don aux communautés pour des fins de construction ou de fabrication de tables-bancs à livrer dans les écoles.

Il faut signaler que dans les mêmes forêts, la présence de braconniers a été aussi signalée, menaçant vraisemblablement les espèces intégralement protégées.

Pour mettre un terme à ce phénomène, le directeur départemental de l’Économie forestière a annoncé des pénalités sévères contre les récidivistes, conformément à la loi en vigueur.

Tous les contrevenants interpellés seront remis à disposition aux forces de l’ordre, qui ouvriront une procédure judiciaire à leur encontre.

Firmin Oyé