Environnement : la présence du pétrole confirmée dans le parc des VirungaSamedi 7 Novembre 2015 - 15:30 C’est le résultat de l'étude sismique réalisée récemment à l’intérieur du site par la société britannique Soco. La réserve naturelle la plus vieille d’Afrique, en l’occurrence le parc des Virunga, contiendrait le pétrole dans son sous-sol. C’est ce que viennent de révéler les résultats de l'étude sismique réalisée au sein du parc par la société britannique Soco, lesquels résultats ont été remis au gouvernement par l’entremise du ministre des Hydrocarbures. Il est indiqué que ces résultats sont toujours à l'étude bien qu'ils qu’ils soient positifs. C’est depuis 2014 que le gouvernement congolais a donné son quitus à cette étude destinée à estimer les effets d'une éventuelle exploitation pétrolière sur l'environnement. L’étude était également destinée à évaluer les effets d'une éventuelle exploitation pétrolière sur l'environnement. Pour le gouvernement, l’exploitation du pétrole à l’intérieur du parc devrait permettre de booster l’économie du pays aux fins de sortir la population congolaise de la précarité. Il est à noter que les études sismiques amorcées par Soco s’étaient butées à l’opposition de certaines ONG congolaises et internationales qui ont estimé que cela ne ferait qu'attiser les conflits armés qui déchirent le Nord-Kivu depuis plus de vingt ans. Titulaire de la licence sur le bloc V, zone de prospection qui englobe la majeure partie de la moitié sud du parc, l’entreprise britannique devait faire face à une fronde orchestrée par des opposants au forage et à l’exploitation pétrolière à l‘intérieur du site. Il s’avère que Soco a finalement renoncé sous la pression à sa licence du bloc V pour laquelle elle n’a pas non plus sollicité son renouvellement après expiration. Toutefois, le gouvernement qui l’a récupéré n’a pas encore précisé ce qu’il comptait en faire même si certaines langues le soupçonnent de le céder un autre opérateur. Une chose est sure, c’est que le pétrole du parc Virunga est en passe d’être exploité quand bien même l’Uneso estime cette activité incompatible avec le règlement du Comité du patrimoine mondial. Alain Diasso Notification:Non |