Dialogue : la dynamique de l’opposition non partante

En convention depuis le 4 novembre à Kinshasa, les membres de la Dynamique de l'opposition réfléchissent sur les stratégies à mettre en place pour contraindre le pouvoir au respect strict des délais constitutionnels dans l’organisation des élections présidentielle et législatives. L’objectif de ces trois jours des travaux est de faire échec à toute tentative de glissement du mandat présidentiel. Profitant de l’occasion, les participants ont fait le bilan de leur action depuis la création de leur plate-forme afin d’envisager la suite avec assurance et détermination.« Nous devons pouvoir être en mesure de rassurer le peuple congolais, quant à notre détermination à faire respecter strictement la Constitution, sauver la République et donner à notre peuple des raisons d’espérer d’un avenir meilleur par la déclinaison des résolutions fortes et appropriées », a déclaré le coordonateur Martin Fayulu à l’ouverture de cette convention.

Au sujet du dialogue qui pointe à l’horizon, les partis politiques affiliés à ce regroupement politique déclarent ne pas être concernés et réitèrent leur position de non partants. La Dynamique de l‘opposition considère la convocation de ce dialogue comme une astuce de la majorité destinée à violer la Constitution dans l’objectif d’éviter des élections en 2016.

Tout serait, en effet, mis en œuvre par la coalition au pouvoir pour contourner l’article 220 de la Constitution en vue d’empêcher la tenue des élections nationales dans les délais constitutionnels, se convainc-t-on à la Dynamique de l’opposition. Les résolutions qui découleront de ces assises dégageront des stratégies à mettre en œuvre pour contrer toute velléité de glissement dans le chef du pouvoir. Pour rappel, la Dynamique de l'opposition regroupe en son sein plusieurs partis de l'opposition dont l’UNC, le MLC, l’Ecidé, le Fonus, l’Envol, le CDER et l’ATD.