Tennis : George Koshi et Franck Nimilongo évoquent la formation et le sponsoring

Lundi 19 Octobre 2015 - 17:30

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel

Le tennis RD-congolais semble pétiller de santé après les deux médailles d’or et une médaille d’argent aux onzièmes Jeux africains de Brazzaville. En marge de la cérémonie organisée par la Banque commerciale du Congo (BCDC) par le biais de son directeur général Yves Cuypers à l’honneur du médaillé d’or Denis Indondo, deux dirigeants de ce sport ont exprimé leur gratitude pour le soutien de l’institution financière à l’athlète et au tennis.

Remerciant Yves Cuypers, le vice-président de la Fédération congolaise de lawn-tennis (Fécodelat), Georges Koshi, a révélé que la BCDC envisagerait d’apporter son appui à la fédération. « Nous avons longuement discuté avec Yves Cuypers qui n’est pas contre de financer la Fécodelat à travers l’organisation des tournois à caractère international. La BCDC pourrait soutenir la fédération qui s’est portée candidate pour organiser des tournois en 2016 après le grand chelem d’Australie », a-t-il dit. George Koshi a, par ailleurs, indiqué : « Le tennis RD-congolais n’est pas encore à son meilleur niveau. Et en RDC, le projet actuellement, c’est la formation. La fédération va axer son action sur la formation à tous les niveaux, au niveau éducationnel, c’est-à-dire des enfants à l’école, au niveau des universités, au niveau militaire et au niveau de grand public. C’est le grand défi de la Fécodelat ».

Président de la Ligue provinciale de tennis de Kinshasa, Frank Nimilongo Pieme a exprimé sa fierté d’avoir fourni au pays un athlète, Denis Indondo, alias Aboma, qui a ramené une médaille d’or des Jeux africains de Brazzaville. À propos du soutien de la BCDC, il a confié : « Nous félicitons la BCDC pour son soutien au milieu sportif; elle sponsorise en même temps un club de la ville, le Cercle de Kinshasa, et l’athlète Denis Indondo ». Franck Nimilongo a continué : « Si nous pouvons mettre un cadre de collaboration entre la Ligue et la BCDC, nous pouvons axer nos efforts sur le développement du tennis dans l’ensemble des clubs à Kinshasa, en visant un noyau de jeunes afin de préparer la relève. Aujourd’hui l’on n’encadre que Denis Indondo, qui a certes honoré la nation, mais il prend petit à petit de l’âge. Il faut penser à la relève qui ne  peut être obtenue que dans le cadre d’une collaboration entre la Ligue et les sponsors. Je pense qu’il faut travailler sur cet axe pour assurer la relève ».

Le président de la ligue a également évoqué le programme de son entité : « La ligue est fière d’avoir maintenu son programme annuel qui est exécuté à 80 % alors qu’on s’achemine vers la fin de 2015. Il n’y a pas de raison que nous ne puissions pas exécuter l’intégralité de notre programme ». Il a aussi lancé un appel à la BCDC, aux personnes de bonne volonté et surtout au gouvernement afin d’apporter leur appui au développement du tennis. « Avant les Jeux africains de Brazzaville, nous avions organisé un tournoi ici à Kinshasa qui a permis aux athlètes de relever leur niveau. Et tout cela s’est fait avec les moyens propres de la ligue. Nous avons besoin, non seulement de l’appui des sponsors, mais surtout du soutien du gouvernement tant au niveau provincial qu’au niveau national. L’on ne peut pas imaginer que ce sport puisse se développer de manière adéquate si l’État n’intervient pas. Les privés à eux seuls ne seront pas en mesure de faire ce que l’État peut faire », a-t-il souligné. Et de conclure : « Je lance donc un appel aux personnes de bonne volonté, aux sponsors et au gouvernement pour qu’ils nous donnent de moyens nécessaires, nous avons des talents, les athlètes sont disponibles, mais s’ils ne sont pas bien encadrés, si les moyens ne sont pas à notre disposition, ça ne pourra qu’être difficile ».

Martin Enyimo

Légendes et crédits photo : 

Georges Koshi, vice-président de la Fécodélat

Notification: 

Non