Vie associative : de nouveaux militants pour protéger l’environnement

« Il ne s’agit ni d’un militantisme de trop ni d’une structure de trop dans le paysage », a déclaré d’emblée Théophile Palé, son président. Devant une assistance nombreuse venue l’écouter sur les raisons de création de l’Asped, cet économiste a peint un tableau interpellateur sur le sort de nos villes pointant du doigt l’irresponsabilité de l’homme doublée à son ignorance.

Si la question environnementale est préoccupante au plus haut degré et à l’échelle planétaire, il revient à chaque habitant de la terre de jouer sa partition. L’Asped est donc une réponse parmi tant d’autres, un instrument de mobilisation des citoyens. Zone prioritairement ciblée pour déployer ce nouveau-né qu’est l’Asped : la Cuvette Ouest. Ici, Théophile Palé a promis des actions sur l’éducation environnementale pour changer les mentalités des populations. « Tout commence par l’éducation. Quels que soient les moyens dont on peut disposer, si les gens ne sont pas sensibilisés au défi écologique, à la protection de la faune, à l’hygiène autour de soi, le risque est grand de les voir subir. Le vrai développement est d’abord moral… », a plaidé Théophile Palé conscient que l’homme est lui-même la cause de ses malheurs.

Au-delà des mots, les membres du bureau de l’Asped ont été présentés publiquement lors de cette cérémonie qu’ont honorée trois députés de la Cuvette Ouest : Serge Hubert Mouélé de Mbama, Thierry Obié de Kéllé et Julien Epola d'Étoumbi.