Léon-Alfred Opimbat : « Il est trop tôt pour comparer avec les totaux des précédentes éditions»

Lundi 14 Septembre 2015 - 22:45

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Lundi matin, Léon-Alfred Opimbat a donné une conférence de presse dans l’auditorium de Kintélé. Entouré des présidents de la Confédération africaine d’athlétisme et de basket, le ministre des Sports a répondu aux questions de la presse. Extraits.

Concernant la gestion de l’après Jeux africains des infrastructures, le ministre des Sports a expliqué que «le Complexe de la Concorde sera d’abord géré par les prestataires qui ont construit le site. Cela nous laissera le temps de lancer un appel d’offres pour trouver l’entreprise qui prendra le relais dans le cadre de la loi »

Interrogé sur l’usage qui sera réservé aux sites des Jeux, « le Ministère des sports est à l’écoute des demandes et propositions des différentes fédérations. Nous avons, par exemple, déjà reçu des demandes de mises au vert de la part des délégations. Quant aux différentes compétitions continentales, nous agirons de concert avec les fédérations impliquées : la première candidature pourrait concerner l’AfroBasket 2017. Et je sais déjà que d’autres fédérations sont ouvertes à cela ».

Hamane Niang : « Le Congo devient un candidat naturel à toutes les grandes compétitions africaines »

Entouré par le Camerounais Hamad Kalkaba Malboum, président de la Confédération africaine d’athlétisme, et par le Malien Hamane Niang, président de la Confédération africaine de basket, Léon-Alfred Opimbat a trouvé deux soutiens de poids : « Avec ces infrastructures, il est évident que le Congo devient un candidat naturel à toutes les grandes compétitions africaines et nous accueillerons avec plaisir la candidature du Congo pour l’Afrobasket 2017 », a assuré Hamane Niang. Pour son homologue de la CAA, les questions sur le coût des travaux est caduque : « Ce qui a été fait à Brazzaville ces dernières années coûtera encore plus cher dans les prochaines années. Il faut bien le comprendre  et ne surtout pas perdre de vue une chose : quand un pays entreprend de tels travaux, c’est une avancée énorme dans le domaine du sport mais aussi au niveau social et sociétal. Et Brazzaville vient de prendre une avance considérable dans ces domaines ».

Pour finir, le ministre des Sports n’a pas souhaité tirer un bilan sportif à mi-parcours : « Pour le moment, la moisson n’est pas mauvaise, mais il est trop tôt pour comparer avec les totaux des précédentes éditions. Nous constatons que les fédérations nous rendent les efforts consentis pour la préparation des athlètes. Et je tiens à dire que l’engouement du public congolais est un élément de satisfaction pour le gouvernement congolais »

 

Camille Delourme

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