Congo Télécom : relance imminente des communications internationales

La délégation italienne est conduite par Thierry Tomiet, responsable de Télécom Italia au niveau de l’Afrique et du Moyen Orient. Les Italiens ont exprimé leur disponibilité d’aider le Congo à rétablir ses liaisons internationales.

« Nous avons toujours travaillé en partenariat avec Congo Télécom. Lors des tristes événements du 4 mars 2012, notre structure s’était engagée à ouvrir une ligne internationale à partir du Congo afin de permettre les échanges entre amis, parents et connaissances qui se trouvaient à l’étranger. Pour des questions financières, la liaison internationale a été interrompue au niveau de Congo Télécom. À court terme, nous allons voir avec le ministre de tutelle la possibilité de signer un accord pour la relance des appels internationaux à partir de Congo Télécom », a indiqué Thierry Tomiet.

De son côté, l’administrateur général de Congo Télécom, Monsieur Akouala, a indiqué que notre pays avait, au temps de l’Office national des postes et télécommunications et même de la société des télécommunications du Congo, des accords de partenariat avec plusieurs pays dans le cadre des communications internationales.

Depuis que la société a connu des problèmes financiers, a-t-il expliqué, le Congo doit à ses partenaires plus de trois milliards de FCFA. « Les pourparlers que nous avons entamés avec Télécom Italia s’inscrivent dans le cadre de l'étude des moyens pour éponger ne fût-ce qu’une partie de cette lourde dette avant la réouverture des communications internationales. Bien évidemment, nous regarderons également les autres aspects liés à la mise en œuvre de l’accord que nous allons signer à la fin de nos échanges », a indiqué Monsieur Akouala.

Invité par la presse à s'exprimer sur les éventualités de réactiver tous les accords signés autrefois avec les autres pays partenaires, l’administrateur général de Congo Télécom a déclaré qu’en matière de communication internationale, on paie moins lorsqu’un appel émis au Congo arrive directement en France sans passer par l’Italie. « Les appels par transfert sont chers. Notre souhait est de relancer nos accords de partenariat avec de nombreux pays pour éviter ces cas de figure », a-t-il conclu.