Karaté : l'organisation d'une compétition internationale avant les Jeux africains préoccupe la fédération nationale

Le troisième vice-président chargé de la communication, de la discipline et des relations publiques a proposé quelques pistes lors de la conférence de presse qu’il a animée le 9 octobre au nom du président de la Fécoka-Ama. La structure ambitionne d’organiser en 2014 une compétition internationale à Brazzaville pour permettre aux athlètes qui se sont révélés en Tunisie d’être en contact avec ceux qui sont au niveau mondial. Deux médailles de bronze chez les cadets, telle est la moisson des athlètes congolais aux championnats d’Afrique des cadets, juniors et espoir qui se sont déroulés en Tunisie. « Nous avons emmené deux catégories d’athlètes, les cadets et les juniors. Ils étaient au total neuf, dont trois dans la catégorie juniors 3. Nous les avons formés ici à Brazzaville. Ils n’avaient jamais participé à une compétition internationale. Ils ont eu pour adversaires en demi-finale, des Marocains, des Égyptiens, des Tunisiens et des Algériens. La seule différence que nous avons constatée se situe au niveau de la vitesse », a commenté Jean Tsélane Mongo.

Selon lui, ces jeunes mis en stage à l’étranger pourraient faire parler d’eux s’ils étaient associés à l’équipe déjà en préparation pour les Jeux africains. La Fécoka-Ama, qui fait de la formation l’une de ses priorités, entend lutter pour la création d’un centre de formation des jeunes karatékas. Le dossier déjà préparé sera déposé au ministère des Sports et de l’Éducation physique pour examen. Par ailleurs, les six arbitres congolais qui ont bénéficié d’une formation au Gabon sont, selon Jean Tsélane Mongo, rentrés au pays avec leurs qualifications. Les championnats d’Afrique cadets, juniors, espoirs en Tunisie, riches en enseignement, ont permis au Congo d’avoir un arbitre central ou principal, un arbitre spécialiste kata et des arbitres de kumité. « Cet élan s’explique par le fait que le Congo abrite les Jeux africains en 2015. Le karaté étant retenu comme discipline, il était inconcevable que nous participions à cette compétition sans arbitre. Il faut faire le maximum. Nous allons aussi solliciter auprès de la fédération mondiale et de l’Union des fédérations africaines de karaté un stage des arbitres à Brazzaville avec qualification », a indiqué le troisième vice-président de la Fécoka-Ama.