UDPS : le parti propose une feuille de route de sortie de crise

Le document signé le 14 mars par le président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Étienne Tshisekedi wa Mulumba, réitère sa proposition au pays et à la communauté internationale pour un règlement rapide et satisfaisant de la crise par le dialogue.

Pour l’UDPS, qui souligne que le contentieux électoral de 2011 se trouve être la cause essentielle de la crise politique actuelle en RDC, ce dialogue à tenir à Kinshasa devra mettre autour d’une table Étienne Tshisekedi et ses alliés (vingt personnes), pour le camp du changement, et Joseph Kabila ainsi que les siens (vingt personnes également), pour le statu quo. Alors que la modération devra être assurée par la communauté internationale représentée par l‘envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC et chef de la Monusco.

Le parti d’Étienne Tshisekedi soutient sa position par la résolution 2147 du Conseil de  sécurité de l’ONU qui a autorisé la Monusco à « promouvoir la consolidation de la paix et un dialogue politique transparent et sans exclusive entre toutes les parties prenantes congolaises en vue de favoriser la réconciliation et la démocratisation et encourager l’organisation des élections transparentes et crédibles conformément  au cycle électoral et à la Constitution… ».

Pour l’UDPS, pendant ces dix jours dont trois seront réservés aux travaux de facilitation de la Monusco, ces deux délégations devront parler notamment du règlement du contentieux électoral de 2011 et de son corollaire qui est, selon ce parti, la crise de légitimité ainsi que de la définition d’un processus électoral consensuel.